Makiobone raconte pas une histoire du combat de l'Ăglise catholique contre la politique de Mobutu sur un terrain historique « vierge ». Les rapports entre l'Ăglise et l'Ătat postcolonial, dans la pĂ©riode 1972 Ă 1997 au Congo, s'inscrivent dans une histoire qui commence avec la colonisation au xixe siĂšcle. Cette histoire coloniale
Nous ne nous risquerons pas Ă un commentaire historique dĂ©taillĂ© de ce long entretien riche et fouillĂ©. Ce que nous savons de la Guerre Civile, des forces qui sây affrontaient, du rĂ©gime qui en procĂ©da 1939-1975, largement dominĂ© par la personnalitĂ© du gĂ©nĂ©ral Franco, ce que nous en savons en partie par expĂ©rience peut parfois diverger dâavec les descriptions et Ă©valuations donnĂ©es ici mais nous nâen contesterons pas lâobjectivitĂ© dâensemble. Quant aux jugements portĂ©s sur lâactualitĂ©, depuis la constitution de 1978 jusquâĂ lâĂ©mergence de VOX ou la rĂ©ouverture des querelles mĂ©morielles par la gauche espagnole et ses douteuses combinaisons, nous en laissons la responsabilitĂ© Ă leurs auteurs. Je Suis Français en a traitĂ© au fil de lâactualitĂ© et continuera de le faire. Quoiquâil en soit, lâintĂ©rĂȘt de ces analyses nous paraĂźt Ă©vident. Et pour toutes sortes de raisons â historiques, culturelles, gĂ©ostratĂ©giques ou simplement de voisinage â elles concernent notre nation. Comment analyser la guerre civile espagnole, au-delĂ des mythes et des passions politiques ? Comment effectuer un travail dâhistorien car lâhistoire est encore chaude et soumise aux passions de la mĂ©moire et des jeux partisans ? Câest tout le travail exercĂ© par Pio Moa dans son livre sur les mythes de la guerre dâEspagne, dont la traduction vient de paraitre en français. Lâouvrage est prĂ©facĂ© par Arnaud Imatz, membre correspondant de lâAcadĂ©mie royale dâhistoire dâEspagne, historien, auteur de nombreux ouvrages sur lâhistoire de lâEspagne Entretien avec Arnaud Imatz rĂ©alisĂ© par Hadrien Desuin. Pio Moa, Les mythes de la guerre dâEspagne, LâArtilleur, 2022 Vous avez acceptĂ© de prĂ©facer la traduction française du dernier livre Ă succĂšs de lâhistorien espagnol Pio Moa. Son travail est-il rigoureux, et si oui, pourquoi suscite-t-il la polĂ©mique en France aprĂšs un entretien dans le Figaro histoire ? Jâai prĂ©facĂ© ce livre pour une sĂ©rie de raisons, gĂ©nĂ©rales et particuliĂšres. La premiĂšre tient, je crois, Ă la conception de lâhistoire des idĂ©es et des faits qui mâa Ă©tĂ© transmise par mes maĂźtres Ă une Ă©poque dĂ©jĂ lointaine â les annĂ©es 1970 â lorsque je prĂ©parais ma thĂšse de doctorat dâĂtat de sciences politiques. Mes maĂźtres mâavaient alors appris que la qualitĂ© de la recherche historique qui ne se confond pas avec la mĂ©moire historique, vision Ă©motionnelle et rĂ©ductrice de lâhistoire dĂ©pend Ă la fois de la formation de lâauteur, de sa curiositĂ© intellectuelle, de sa capacitĂ© de discernement, de sa crĂ©ativitĂ©, de sa conscience et de son intĂ©gritĂ© morale. Ils mâavaient inculquĂ© lâidĂ©e que lâhistorien doit chercher ardemment la vĂ©ritĂ© tout en sachant quâil nây parviendra que partiellement. Ils mâavaient aussi convaincu que tout ici est affaire de subtilitĂ©, de degrĂ©, de nuances, de bon sens et dâhonnĂȘtetĂ©. Ayant Ă©tĂ© dâabord, en quelque sorte, une victime collatĂ©rale du lynchage mĂ©diatique subi par Moa en Espagne, jâai mis des annĂ©es avant de me dĂ©cider Ă dĂ©passer mes prĂ©jugĂ©s pour lire cet auteur Ă©tiquetĂ© sulfureux ». Une dĂ©marche que les censeurs de Moa â pour la plupart des universitaires socialo-marxistes favorables au Front populaire, mais aussi des spĂ©cialistes » soucieux de leur promotion, pour ne pas parler des lĂ©gions de nĂ©o-inquisiteurs qui sĂ©vissent aujourdâhui sur les rĂ©seaux sociaux â refusent obstinĂ©ment de faire. On ne se commet pas avec le diable ! Pour ma part, je suis ressorti, je lâavoue, impressionnĂ© et Ă©tonnĂ© par cette lecture de Moa, et surtout avec la ferme conviction que contrairement Ă beaucoup de ses contempteurs, il remplit les critĂšres de lâhistorien honnĂȘte, intĂšgre et dĂ©sintĂ©ressĂ©. Il me faut bien sĂ»r Ă©voquer ici mon intĂ©rĂȘt spĂ©cial pour la Guerre civile espagnole. Cet intĂ©rĂȘt ne sâest jamais dĂ©menti depuis prĂšs dâun demi-siĂšcle. Il mâa conduit Ă publier dâabord une thĂšse de doctorat dâĂtat sur le fondateur de la Phalange, JosĂ© Antonio Primo de Rivera, plus tard prĂ©facĂ©e par le prestigieux Ă©conomiste et acadĂ©micien espagnol, Juan Velarde Fuertes ; Ă publier ensuite un livre prĂ©facĂ© par Pierre Chaunu, membre de lâInstitut de France La guerre dâEspagne revisitĂ©e, 1989, puis, Ă prĂ©facer moi-mĂȘme le livre dâun des meilleurs spĂ©cialistes du thĂšme, injustement victime en France dâune vĂ©ritable omerta pendant prĂšs de quarante-cinq ans, lâAmĂ©ricain Stanley Payne La guerre dâEspagne. Lâhistoire face Ă la confusion mĂ©morielle, 2010, et enfin, Ă multiplier les articles sur le sujet au cours des annĂ©es 2000-2020. Cela dit, il y a bien sĂ»r, parmi les raisons de mon intĂ©rĂȘt, celles qui tiennent spĂ©cifiquement au cas particulier de la vie et de lâĆuvre de Moa. Moa est la bĂȘte noire de la gauche, de lâextrĂȘme gauche et dâune bonne partie de la droite. La haine et les insultes dont il est pĂ©riodiquement lâobjet, dans les milieux journalistiques, mais aussi universitaires, sont proprement sidĂ©rants. Il est lâincarnation du mal », un nĂ©gationniste », un rĂ©visionniste dangereux », un fasciste », un nazi camouflĂ© », un auteur mĂ©diocre », un historien dĂ©pourvu de mĂ©thodologie », un pseudo-historien qui nâest pas universitaire », un Ă©crivain sans aucune perspicacitĂ© ni culture », un provocateur », un menteur » dont lâindigence intellectuelle est reconnue », pire, un agent camouflĂ© de la police franquiste ». Les adeptes de lâattaque ad hominem sâen donnent avec lui Ă cĆur joie. Pour les plus excitĂ©s, il nâest rien moins quâun apologiste des crimes de lâhumanitĂ© ». Les raccourcis infamants, les injures, les invectives et les calomnies, tout a Ă©tĂ© bon pour le faire taire dans la PĂ©ninsule et les polĂ©miques quâil suscite aujourdâhui dans lâHexagone, aprĂšs son intĂ©ressant et complet entretien dans le Figaro histoire Ă©tĂ© 2022, ne peuvent en donner quâun faible Ă©cho. Mais la question Moa nâest pas aussi simple que le laissent accroire ses nombreux dĂ©tracteurs qui ont pour habitude de confondre, plus ou moins consciemment, la diatribe avec le dĂ©bat. DĂ©mocrate-libĂ©ral dĂ©clarĂ©, PĂo Moa a manifestĂ© Ă plusieurs reprises son respect et sa dĂ©fense de la Constitution de 1978. Câest donc en rĂ©alitĂ© son passĂ© et son parcours atypique â sacrilĂšge absolu aux yeux des socialistes-marxistes et autres crypto-marxistes â qui lui sont secrĂštement et invariablement reprochĂ©s. Il a dâabord Ă©tĂ© communiste-maoĂŻste sous le rĂ©gime de Franco. Il appartenait alors au mouvement terroriste du GRAPO bras armĂ© du PCr le Parti communiste reconstituĂ©. Il nâĂ©tait pas un militant antifranquiste dâopĂ©rette, comme le sont aujourdâhui tant dâintellectuels et de politiciens bien Ă©tablis, mais un rĂ©sistant armĂ© et dĂ©terminĂ©, prĂȘt Ă mourir pour sa cause. Câest dâailleurs en sa qualitĂ© de marxiste, combattant contre le franquisme, dâhomme de gauche insoupçonnable, et de bibliothĂ©caire de lâAteneo de Madrid, quâil a eu accĂšs Ă la documentation de la Fondation socialiste Pablo Iglesias. Cette recherche a Ă©tĂ© la source principale de son premier livre, vĂ©ritable bombe mĂ©diatique Los orĂgenes de la guerra civil española 1999. AprĂšs avoir dĂ©pouillĂ© et Ă©tudiĂ© minutieusement ces archives socialistes, Moa a changĂ© radicalement dâidĂ©es, nÂŽhĂ©sitant pas Ă sacrifier pour elles son avenir professionnel et sa vie sociale. Il a dĂ©couvert lâĂ©crasante responsabilitĂ© du parti socialiste et de la gauche en gĂ©nĂ©ral dans le putsch de 1934, et dans les origines de la guerre civile. On parlait jusquâalors de GrĂšve des Asturies » ou de RĂ©volution de Asturies », aprĂšs son livre on parle de RĂ©volution socialiste de 1934 ». Jâai racontĂ© en dĂ©tail dans ma prĂ©face lâhistoire Ă©tonnante de son premier livre Ă succĂšs. Mais câest son best-seller, Los mitos de la guerra civil, publiĂ© en 2003, rĂ©imprimĂ© ou rééditĂ© une vingtaine de fois, vendu Ă plus de 300 000 exemplaires, numĂ©ro un des ventes en Espagne pendant plus de six mois, qui a suscitĂ© la colĂšre proprement hallucinante des mĂ©dias mainstream ». Par la voix de lâhistorien dĂ©mocrate-chrĂ©tien, Javier Tussell, le journal socialiste, El PaĂs, a demandĂ© la censure pour lâinsupportable rĂ©visionniste », des syndicats ont protestĂ© devant les CortĂšs, une campagne de propagande hystĂ©rique a mĂȘme suggĂ©rĂ© lâincarcĂ©ration et la rééducation du coupable. Depuis Moa est persona non grata dans les UniversitĂ©s dâĂtat et les mĂ©dias du service public. DĂšs lors, rares ont Ă©tĂ© les universitaires, acadĂ©miciens et historiens indĂ©pendants qui ont osĂ© prendre parti pour Moa. Certains sont cependant fameux. On peut citer notamment Hugh Thomas, JosĂ© Manuel Cuenca Toribio, Carlos Seco Serrano, CĂ©sar Vidal, JosĂ© Luis Orella, JesĂșs Larrazabal, JosĂ© MarĂa Marco, Manuel Alvarez TardĂo, Alfonso BullĂłn de Mendoza., JosĂ© AndrĂ©s Gallego, David Gress, Robert Stradling, Richard Robinson, Sergio Fernandez Riquelme, Ricardo de la Cierva, etc. Il y a aussi lâun des plus prestigieux spĂ©cialistes, lâAmĂ©ricain Stanley Payne, qui a Ă©crit ces quelques mots particuliĂšrement justes et instructifs LâĆuvre de PĂo Moa est novatrice. Elle introduit un peu dâair frais dans une zone vitale de lâhistoriographie contemporaine espagnole, qui Ă©tait enfermĂ©e, depuis trop longtemps, dans dâĂ©troites monographies formelles, vĂ©tustes, stĂ©rĂ©otypĂ©es, soumises Ă la correction politique. Ceux qui divergent de Moa doivent affronter son Ćuvre sĂ©rieusement. Ils doivent dĂ©montrer leur dĂ©saccord par la recherche historique et lâanalyse rigoureuse et cesser de dĂ©noncer son Ćuvre en utilisant la censure, le silence et la diatribe, ces mĂ©thodes qui sont davantage le propre de lâItalie fasciste et de lâUnion soviĂ©tique que de lâEspagne dĂ©mocratique ». Mais cette exhortation, propre dâun esprit ouvert et raisonnable, nâa bien Ă©videmment jamais Ă©tĂ© entendue. Il y a une autre raison importante qui explique mon intĂ©rĂȘt pour la publication de la version française du best-seller de PĂo Moa la dĂ©fense de la libertĂ© dâexpression, le combat contre toute forme de censure et de vĂ©ritĂ© officielle, la rĂ©sistance face Ă la montĂ©e du manichĂ©isme totalitaire. PĂo Moa ne cache pas sa sympathie pour Gil Robles, leader de la CEDA ConfederaciĂłn Española de Derechas AutĂłnomas sous la IIe RĂ©publique. Une sympathie pour le leader du parti conservateur libĂ©ral espagnol des annĂ©es trente que je ne partage pas, pas plus que je ne partage sa justification, Ă mon sens excessive, des longues annĂ©es de dictature franquiste. Il est vrai que Français, je ne suis ni franquiste, ni antifranquiste, mais un historien des idĂ©es et des faits, passionnĂ© par lâhistoire du monde hispanique. Mais cela dit, je ne confonds pas les recherches de lâhistorien Moa avec ses analyses politiques, ses interprĂ©tations et ses commentaires au quotidien dans lesquels il donne libre cours Ă son esprit combatif, Ă ses penchants pour la polĂ©mique et le goĂ»t de la diatribe, hĂ©ritĂ©s, pour le bien et pour le mal, de son passĂ© de clandestin et de sa solide formation marxiste. Je suis dâaccord avec lui pour dire que la guerre civile et le rĂ©gime de Franco sont des faits distincts qui, en tant que tels, peuvent ĂȘtre jugĂ©s et interprĂ©tĂ©s de maniĂšre trĂšs diffĂ©rentes. Je suis aussi dâaccord avec lui pour dĂ©noncer le raisonnement fonciĂšrement subjectif et faux selon lequel la Seconde rĂ©publique, qui serait le mythe fondateur de la dĂ©mocratie espagnole postfranquiste, aurait Ă©tĂ© un rĂ©gime presque parfait dans lequel lâensemble des partis de gauche aurait eu une action irrĂ©prochable. Il y a enfin une derniĂšre raison qui mâa conduit Ă mâinvestir directement dans la publication du bestseller de Moa. En 2005, les Ă©ditions Tallandier se sont portĂ©es acquĂ©reuses des droits de Los mitos de la Guerra Civil. La publication de la version française Ă©tait prĂ©vue pour 2006. Le traducteur avait Ă©tĂ© engagĂ©, lâouvrage et son isbn annoncĂ©s chez les libraires. Mais Ă©trangement la date de sortie a Ă©tĂ© reportĂ©e et, finalement, lâĂ©dition a Ă©tĂ© dĂ©programmĂ©e sans la moindre explication. En fĂ©vrier 2008, lors dâune Ă©mission sur la chaĂźne française Histoire alors dirigĂ©e par Patrick Buisson, consacrĂ©e Ă la Guerre dâEspagne, Ă laquelle je participais en compagnie de Anne Hidalgo, Ăric Zemmour, BartholomĂ© Bennassar et François Godicheau, jâai eu la surprise dâapprendre quâun autre livre sur la Guerre dâEspagne venait dâĂȘtre publiĂ© chez Tallandier. Il sâagissait des actes du colloque PassĂ© et actualitĂ© de la guerre dâEspagne, dirigĂ© par le spĂ©cialiste du PCF, ancien rĂ©dacteur en chef de la revue dâinspiration marxiste, Les Cahiers dâhistoire, Roger Bourderon, prĂ©cĂ©dĂ©s du discours dâouverture dâAnne Hidalgo, alors premiĂšre adjointe du maire de Paris. Câest bien aprĂšs avoir Ă©tĂ© mis au courant de cette Ă©tonnante expĂ©rience, que jâai dĂ©cidĂ© de mâimpliquer directement dans la recherche dâun nouvel Ă©diteur. Le lecteur francophone aura donc attendu quinze ans de plus, pour avoir enfin accĂšs Ă cet ouvrage. Gageons quâil nâaurait probablement pas vu le jour sans lâouverture dâesprit, lâindĂ©pendance et le courage intellectuel de la direction des Ăditions lâArtilleur / Toucan. Vous ĂȘtes-vous aussi un spĂ©cialiste de la pĂ©riode, Quelles nouveautĂ©s apporte le livre Ă lâhistoriographie de la guerre civile ? On entend souvent dire que Moa nâapporte rien de nouveau, rien de plus que ce qui a Ă©tĂ© dit avant lui par des auteurs favorables au camp national ou au camp franquiste », comme le premier ministre de la culture du roi Juan Carlos, Ricardo de la Cierva, ou JesĂșs Larrazabal et Enrique Barco Teruel, voire par des auteurs antifranquistes, tels Gabriel Jackson, Antonio Ramos Oliveira, Claudio SĂĄnchez Albornoz ou Gerald Brenan. Peut-ĂȘtre, mais aucun dâentre eux nâa jamais eu lâaura de PĂo Moa dans lâopinion publique. Il faut par ailleurs distinguer ses travaux de recherche [avec ses premiers livres trĂšs sourcĂ©s et documentĂ©s de la trilogie, Los origines de la Guerra Civil, Los personajes de la RepĂșblica vistos por ellos mismos et El derrumbe de la Republica y la Guerra Civil / Les origines de la guerre civile, Les personnages de la RĂ©publique vus par eux-mĂȘmes et Lâeffondrement de la RĂ©publique] de son effort de synthĂšse rĂ©ussi que constitue Les mythesde la guerre dâEspagne. Mais lâĂ©lĂ©ment le plus novateur de son Ćuvre, celui qui nâa pas manquĂ© de faire grincer les dents de ses adversaires est, rĂ©pĂ©tons-le, la divulgation des archives du parti socialiste, un parti totalement bolchevisĂ© Ă partir de la fin de 1933, et qui est le principal responsable du putsch de 1934. Bien des auteurs en avaient eu lâintuition avant lui. Lâantifranquiste Salvador de Madariaga avait mĂȘme Ă©crit Avec la rĂ©bellion de 1934, la gauche espagnole a perdu jusquâĂ lâombre dâautoritĂ© morale pour condamner la rĂ©bellion de 1936 ». Et ces propos sĂ©vĂšres avaient Ă©tĂ© corroborĂ©s par les PĂšres fondateurs de la RĂ©publique, Marañon, Ortega y Gasset et Perez dâAyala, voire par le philosophe basque Unamuno. On savait aussi que Largo Caballero, principal leader socialiste, surnommĂ© le LĂ©nine espagnol par les jeunesses socialistes lesquelles fusionnĂšrent avec les jeunesses communistes au printemps 1936 avait dĂ©clarĂ© Nous ne nous diffĂ©rencions en rien des communistes » Lâessentiel, la conquĂȘte du pouvoir ne peut se faire par la dĂ©mocratie bourgeoise » Les Ă©lections ne sont quâune Ă©tape de la conquĂȘte du pouvoir et leur rĂ©sultat ne sâaccepte que sous bĂ©nĂ©fice dâinventaire⊠si la droite gagne nous devrons aller Ă la guerre civile », ou encore, lisez bien Quand le Front populaire sâĂ©croulera, comme cela se produira sans doute, le triomphe du prolĂ©tariat sera indiscutable. Nous implanterons alors la dictature du prolĂ©tariat ». Mais depuis lâexploitation systĂ©matique et la divulgation publique des archives de la Fondation socialiste Pablo Iglesias par Moa, en 1999, le doute nâest plus permis. Franco est dĂ©peint comme entrant dans la guerre presque contre son grĂ©, nâest-ce pas un peu exagĂ©rĂ©, les communistes ont ils le monopole de la responsabilitĂ© historique de la guerre ? Les trois principaux responsables de la guerre dâEspagne sont dans lâordre le leader socialiste Largo Caballero et les prĂ©sidents Azaña et Alcala-Zamora lesquels auront par la suite des mots terribles pour qualifier le Front populaire. Franco a Ă©tĂ© longtemps, au moins jusquâau dĂ©but du mois de juillet 1936, le gĂ©nĂ©ral qui refusait lâidĂ©e dâun coup dâĂtat. Il semble que lâassassinat dâun des leaders de la droite, Calvo Sotelo, a Ă©tĂ© lâĂ©vĂ©nement dĂ©terminant dans sa dĂ©cision finale de participer. Le rĂŽle des communistes, qui plus tard a Ă©tĂ© essentiel, Ă©tait relativement marginal Ă la veille du soulĂšvement. La thĂšse de Moa sur les antĂ©cĂ©dents et le dĂ©roulement de la guerre civile est globalement juste. Les principaux partis et leaders de gauche, prĂ©tendument dĂ©fenseurs de la RĂ©publique, ont violĂ© la lĂ©galitĂ© rĂ©publicaine en 1934. Ils ont alors planifiĂ© la guerre civile dans toute lâEspagne. Ils ont ensuite achevĂ© de la dĂ©truire lors des Ă©lections frauduleuses de fĂ©vrier 1936, Ă©crasant la libertĂ© dĂšs leur prise du pouvoir. Je vous renvoie ici aux travaux incontournables de Roberto Villa GarcĂa et Manuel Ălvarez 1936 Fraude y violencia en las elecciones del Frente popular, 2019, sur les fraudes et les violences du Front Populaire lors des Ă©lections de fĂ©vrier 1936 sans les 50 siĂšges dont la droite a Ă©tĂ© spoliĂ©e par un vĂ©ritable coup dâĂtat parlementaire, la gauche nâaurait jamais pu gouverner seule. La guerre civile nâĂ©tait pas un combat des dĂ©mocrates contre les fascistes pas plus quâelle nâĂ©tait le combat des rouges contre les dĂ©fenseurs de la chrĂ©tientĂ©. Il y avait en rĂ©alitĂ© trois forces inĂ©gales dans le camp RĂ©publicain ou plutĂŽt le Front populaire la premiĂšre, de trĂšs loin la plus importante, comprenait les communistes, les trotskistes, les socialistes bolchevisĂ©s et les anarchistes, qui aspiraient Ă implanter un rĂ©gime de type dĂ©mocratie populaire sur le modĂšle soviĂ©tique et/ou collectiviste anarchiste; la seconde, regroupait les nationalistes-sĂ©paratistes catalans, basques, galiciens, etc., qui voulaient lâindĂ©pendance pour leurs peuples ; et enfin, la troisiĂšme, beaucoup plus minoritaire, qui rĂ©unissait les partis de la gauche bourgeoise-jacobine ou social-dĂ©mocrate, lesquels faisaient volontairement ou involontairement le jeu de la premiĂšre force. On ne saurait trop souligner que le Front populaire français Ă©tait trĂšs modĂ©rĂ© en comparaison du Front populaire espagnol, coalition de gauche dominĂ©e Ă la veille du soulĂšvement, par un parti socialiste bolchevisĂ©, extrĂ©miste, violent, putschiste et rĂ©volutionnaire. Il y avait aussi dans lâautre camp, le camp national et non pas nationaliste comme le rĂ©pĂštent les mĂ©dias français par ignorance ou rĂ©flexe pavlovien, plusieurs tendances politiques qui allaient des centristes-radicaux dont un groupe dâex-ministres furent exĂ©cutĂ©s par le Front populaire, aux rĂ©publicains-dĂ©mocrates, agrariens, libĂ©raux et conservateurs, en passant par les monarchistes libĂ©raux, les monarchistes-carlistes/traditionalistes, les phalangistes et les nationalistes. Le confit opposait des totalitaristes » de gauche Ă des autoritaristes » de droite, et de part et dâautre les vĂ©ritables dĂ©mocrates brillaient par leur absence. Le mouvement Vox tente de dĂ©fendre les aspects positifs de lâhĂ©ritage franquiste et le livre de Moa se vend trĂšs bien. LâEspagne est-elle en train de rĂ©habiliter Franco, est-elle mĂ»re pour regarder son histoire avec objectivitĂ© ? Les aspects positifs et nĂ©gatifs du rĂ©gime de Franco sont connus des historiens. Au nombre des erreurs que lâon peut reprocher au Caudillo et aux partisans du franquisme, il y a en particulier la censure drastique appliquĂ©e jusquâau dĂ©but des annĂ©es 1960, la duretĂ© de la rĂ©pression de lâimmĂ©diat aprĂšs-guerre civile non pas les 100 000 voire 200 000 exĂ©cutĂ©s selon la propagande du Komintern, mais 14 000 exĂ©cutĂ©s judiciairement et prĂšs de 5 000 rĂšglements de compte ou assassinats politiques extrajudiciaires et la volontĂ© inflexible du Caudillo de se maintenir au pouvoir jusquâau bout. Le mouvement Vox, gĂ©nĂ©ralement qualifiĂ© de populiste, bien quâil sâagisse en rĂ©alitĂ© dâun parti libĂ©ral-conservateur pro-europĂ©en, est en effet actuellement le seul parti qui tente de dĂ©fendre les aspects positifs du franquisme que sont les succĂšs Ă©conomiques indiscutables entre 1961 et 1975 les annĂ©es du miracle espagnol », avec une croissance du PIB qui a oscillĂ© entre 3,5% et 12, 8% ce qui a permis Ă lâEspagne se hisser au 9e rang des nations industrialisĂ©es alors quâelle est aujourdâhui au 14e rang; ensuite, le fait que Franco et les franquistes ont vaincu le communisme minoritaire au dĂ©but de la guerre civile, mais devenu hĂ©gĂ©monique au cours du conflit, quâils ont aussi permis Ă lâEspagne dâabord neutre puis non-belligĂ©rante dâĂ©chapper Ă la deuxiĂšme guerre mondiale et enfin, quâils ont enrayĂ© le sĂ©paratisme et sauvĂ© lâunitĂ© du pays. Câest par ailleurs, la droite modĂ©rĂ©e franquiste qui a pris lâinitiative dâinstaurer la dĂ©mocratie, la gauche ayant eu lâintelligence politique de sâadapter et de contribuer Ă consolider la dĂ©mocratie. Il nây a pas 36 maniĂšres de sortir dâune guerre civile, il nây en a quâune lâamnistie totale et sans rĂ©serve. Cela les acteurs de la transition dĂ©mocratique 1975-1986 le savaient. Câest pourquoi les CortĂšs dĂ©mocratiques dans lesquelles siĂ©geaient la Pasionaria, Santiago Carrillo et Rafael Alberti pour ne citer quâeux avaient adoptĂ© le 15 octobre 1977 une loi dâamnistie pour tous les crimes politiques et actes terroristes de droite comme de gauche notamment ceux de lâETA et de lâextrĂȘme gauche. Deux principes animaient alors lâimmense majoritĂ© de la classe politique le pardon rĂ©ciproque et la concertation entre gouvernement et opposition. Il ne sâagissait pas dâimposer le silence aux historiens et aux journalistes, mais de les laisser dĂ©battre entre eux librement en se gardant dâinstrumentaliser leurs travaux Ă des fins politiques. Depuis lors, bien de lâeau est passĂ©e sous les ponts. Des lois mĂ©morielles loi de mĂ©moire historique » de Zapatero en 2007 et projet imminent de loi de mĂ©moire dĂ©mocratique » de la coalition de Pedro SĂĄnchez â PSOE/PSC, Podemos/CatComĂș, PCE/IU, en 2022, ont Ă©tĂ© adoptĂ©es thĂ©oriquement pour lutter contre lâapologie du franquisme, de la violence et de la haine », mais en rĂ©alitĂ© Ă©tant dâessence totalitaire elles sont pratiquement liberticides. Les autoritĂ©s espagnoles ne semblent plus vouloir rechercher la paix sociale quâĂ travers la division, lâagitation, la provocation, le ressentiment et la haine. LâEspagne est bien loin dâessayer de panser dĂ©finitivement ses plaies et de regarder son histoire avec honnĂȘtetĂ©, rigueur et objectivitĂ©. Par la faute de sa caste politique, singuliĂšrement mĂ©diocre, sectaire et irresponsable, elle rĂ©active lâesprit de guerre civile et sâenfonce lentement, mais inexorablement, dans une crise globale Ă©conomique, politique, culturelle, dĂ©mographique et morale dâune ampleur alarmante. Les historiens savent quâen histoire il y a les faits, parfois tus, souvent minorĂ©s ou survalorisĂ©s, selon les auteurs, et que leurs analyses et interprĂ©tations ne sont pas moins diffĂ©rentes selon les convictions et sensibilitĂ©s de chacun. Mais les historiens savent aussi que personne ne saurait monopoliser la parole et faire un usage terroriste de lâargument dit scientifique » sans se situer hors de lâespace de la recherche sĂ©rieuse et finalement de la dĂ©mocratie. Tout cela PĂo Moa le sait et le clame et câest pour cela quâon ne saurait trop recommander la lecture de son beau livre, argumentĂ©, courageux et dĂ©capant.
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| ĐŁÏááĐŸ Đ”ÏĐ” | Щ՞ÖÏŃĐœ οгО ŐžŐȘ | ĐŃĐČĐžŃ ŐžŃ Ï ŐȘα ÎżĐłĐŸ | ĐĐŸĐŽŐš жáŃĐČĐžÖŃÎœŃ áŐž |
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TĂ©lĂ©charger l'article TĂ©lĂ©charger l'article Chez les catholiques, le mariage est plus qu'un contrat civil entre une femme et un homme. Il s'agit d'un engagement sacramentel entre vous et l'Ăglise, c'est-Ă -dire un peu comme un baptĂȘme. L'archidiocĂšse du prĂȘtre qui cĂ©lĂšbre le mariage indique les conditions Ă remplir pour ĂȘtre mariĂ© dans une Ă©glise catholique. Le processus peut durer entre six mois et un an et il comporte quelques orientations gĂ©nĂ©rales. Peut-ĂȘtre que vous marcherez dĂ©jĂ dans l'allĂ©e centrale de l'Ă©glise avant de vous rendre compte que vous ĂȘtes sur le point de vous marier si vous annoncez la bonne nouvelle Ă votre prĂȘtre, si vous rĂ©unissez les documents nĂ©cessaires et suivez les cours prĂ©nuptiaux requis. 1 Impliquez-vous dans l'Ă©glise de votre rĂ©gion. L'Ăglise catholique prĂ©fĂšre qu'un mariage soit cĂ©lĂ©brĂ© dans l'Ă©glise de la fiancĂ©e. Le diacre ou le prĂȘtre de votre rĂ©gion devra donner l'accord initial pour votre aptitude au mariage, ce qui veut dire que vous devrez donner une bonne impression [1] . Si vous ne vivez pas Ă proximitĂ© de l'Ă©glise oĂč vous avez Ă©tĂ© baptisĂ©e ou confirmĂ©e, commencez Ă assister Ă la messe ordinaire et adhĂ©rez pour ĂȘtre membre de l'Ă©glise catholique dans laquelle vous souhaiteriez vous marier. Recevez l'approbation du prĂȘtre qui officie dans l'Ă©glise oĂč vous souhaitez vous marier, au cas oĂč celle-ci est diffĂ©rente de l'Ă©glise de votre rĂ©gion. Si vous avez l'intention de vous marier dans une rĂ©gion autre que celle oĂč se situe l'Ă©glise de votre lieu de rĂ©sidence, il vous faudra trouver le diocĂšse auquel appartient cette rĂ©gion. La ConfĂ©rence des ĂvĂȘques de France dispose d'un outil de recherche pour vous permettre de trouver votre diocĂšse [2] . 2 Prenez rendez-vous pour la prĂ©paration au mariage. Se marier dans une Ă©glise catholique nĂ©cessite du temps ainsi que des Ă©valuations et formalitĂ©s administratives. AprĂšs que vous ayez pris la dĂ©cision de vous marier, contactez le plus rapidement possible les personnes les plus indiquĂ©es au niveau de votre Ă©glise d'origine. Dans certaines paroisses, c'est le prĂȘtre que vous devez contacter, dans d'autres c'est un laĂŻc qui est dĂ©signĂ© pour cela. Lors de ce premier rendez-vous, vous serez informĂ© des procĂ©dures et des rĂšgles en vigueur au sein de votre diocĂšse. Chaque partie doit pouvoir donner son plein consentement au mariage. Chaque fiancĂ©e ne doit pas montrer des signes de contrainte [3] . Une maladie mentale peut empĂȘcher le plein consentement. Le sacrement du mariage sera expliquĂ© et devra ĂȘtre compris. 3 Rassemblez les documents requis. Vous aurez Ă montrer Ă votre prĂȘtre une copie du certificat de votre baptĂȘme datant de moins de six mois. Pour savoir ce qu'il faut faire, contactez simplement l'Ă©glise oĂč vous avez Ă©tĂ© baptisĂ©. Vous aurez Ă communiquer votre nom complet Ă l'Ă©tat civil, votre date de naissance ainsi que les noms de vos parents. Pour se marier dans l'Ă©glise catholique, seul un des conjoints doit ĂȘtre catholique. Toutefois, votre fiancĂ©e doit ĂȘtre un chrĂ©tien baptisĂ©. Vous pouvez toujours vous marier dans une Ă©glise catholique si l'un d'entre vous n'est pas baptisĂ©, mais cela ne sera pas sacramentel [4] . Si vous ĂȘtes veufve, vous devez prĂ©senter les papiers de dĂ©cĂšs de votre conjointe. Si vous avez reçu une annulation d'un prĂ©cĂ©dent mariage, il vous faudra montrer ce document Ă votre prĂȘtre. Vous pouvez demander une dĂ©claration de nullitĂ©, si vous n'avez pas une annulation d'un mariage prĂ©cĂ©dent. Cette dĂ©cision sera prise par un tribunal de votre paroisse d'origine. PublicitĂ© 1Faites un inventaire prĂ©nuptial. Il s'agit d'une Ă©valuation effectuĂ©e par votre prĂȘtre qui permet de dĂ©terminer les forces et les faiblesses de votre relation. FOCCUS est un test populaire, mais il faut dire que chaque paroisse choisit l'inventaire qu'elle utilise [5] . Cela donnera au prĂȘtre une indication du bon programme d'orientation idĂ©al pour vous et votre conjointe, parce qu'il permettra d'Ă©valuer diffĂ©rents aspects comme les finances, la communication, la sexualitĂ© et les mariages interconfessionnels [6] . 2 Remplissez les documents adĂ©quats. Si vous ĂȘtes un catholique confirmĂ©, mais que vous voulez Ă©pouser un baptisĂ© d'une autre religion chrĂ©tienne, sachez que vous aurez Ă remplir un formulaire de dispense canonique. D'autres formulaires de dispense s'utilisent lorsqu'un catholique Ă©pouse une personne non baptisĂ©e [7] . Vous devrez prendre un formulaire de permission de contracter un mariage mixte » auprĂšs de votre prĂȘtre, si vous Ă©pousez une baptisĂ©e non catholique. Si vous Ă©pousez quelqu'un qui n'est pas baptisĂ©, comme un musulman, un athĂ©e ou un juif, vous aurez besoin de votre prĂȘtre pour approuver une Dispense de formulaire de disparitĂ© de culte. » Un mariage entre une personne non baptisĂ©e et un catholique peut toujours se dĂ©rouler dans une Ă©glise catholique, mais il ne sera pas considĂ©rĂ© comme un sacrement, Ă moins que les deux conjoints soient baptisĂ©s. 3Testez votre foi pour un mariage catholique. Vous et votre conjointe serez testĂ©s devant votre prĂȘtre. Il axera l'Ă©valuation individuelle sur les rĂ©ponses verbales ou Ă©crites que vous donnerez tous les deux. Ătant donnĂ© que le mariage Ă l'Ăglise catholique est un sacrement, le prĂȘtre doit pouvoir dĂ©terminer que vous avez la foi pour vous marier. 4Rencontrez votre prĂȘtre pour choisir l'heure et la date du mariage. Gardez Ă l'esprit que beaucoup d'Ă©glises ne cĂ©lĂšbrent pas de mariage le dimanche, car cela interfĂšre avec la messe ordinaire. Beaucoup ne cĂ©lĂšbrent pas non plus les mariages pendant le carĂȘme, car il s'agit d'une pĂ©riode de pĂ©nitence et non de cĂ©lĂ©bration. Renseignez-vous auprĂšs de votre prĂȘtre avant de retenir une date prĂ©cise pour Ă©viter des conflits. PublicitĂ© 1 Commencez le programme de prĂ©paration de votre mariage. L'Ăglise catholique exige que les couples suivent des cours de prĂ©paration pour confirmer leur engagement envers l'Ăglise ainsi que l'un envers l'autre. Les programmes varient d'un diocĂšse Ă l'autre ou d'une paroisse Ă une autre, mais plusieurs comportent une interaction de groupe avec d'autres couples fiancĂ©s. Certains cours sont proposĂ©s sous forme d'escapades de fin de semaine, tandis que d'autres se dĂ©roulent en soirĂ©e [8] . Des programmes spĂ©cifiques sont proposĂ©s sur des aspects comme la venue des enfants dans un mariage, les mariages interconfessionnels et le remariage. Parmi les questions abordĂ©es, il y a la signification du mariage, les responsabilitĂ©s sacramentelles et la priĂšre. La plupart des cours sont dispensĂ©s par un couple mariĂ© expĂ©rimentĂ©. Ă la fin des cours, vous recevrez une attestation de participation que vous allez prĂ©senter au prĂȘtre qui va cĂ©lĂ©brer le mariage. 2 PrĂ©sentez une demande d'aide financiĂšre si vous en avez besoin. L'Ăglise catholique met l'accent sur le fait que les problĂšmes financiers ne devraient jamais ĂȘtre un obstacle lorsqu'un couple dĂ©cide de se marier. Les cadeaux de mariage sont dĂ©terminĂ©s par chaque paroisse et peuvent prendre en compte des choses comme un chanteureuse ou un organiste. GĂ©nĂ©ralement, les cours de prĂ©paration au mariage n'incluent que les frais de matĂ©riel. Si vous et votre futur conjointe avez des difficultĂ©s financiĂšres, vous pouvez conclure un accord avec le prĂȘtre de l'Ă©glise de votre rĂ©gion. Les fleurs fraiches et les vĂȘtements dĂ©coratifs sont considĂ©rĂ©s comme des supplĂ©ments par l'Ăglise catholique et ne font pas partie des aspects sur lesquels elle apporte son aide. 3Suivez un cours de mĂ©thodes naturelles de rĂ©gulation des naissances [9] . Il s'agit d'une exigence Ă satisfaire pour le mariage dans une Ă©glise catholique et la prĂ©inscription est recommandĂ©e par la plupart des diocĂšses. Ceux-ci apprĂ©cient que les couples s'informent sur la mĂ©thode plusieurs mois avant le mariage. Les cours porteront sur la biologie ainsi que sur l'utilisation des cycles d'ovulation pour planifier les naissances. 4 Choisissez la musique et les priĂšres. L'Ăglise catholique dispose de plusieurs manuels diffĂ©rents Ă partir desquels vous pouvez choisir la musique et les priĂšres Ă prononcer le jour de votre mariage. Par exemple, les manuels Musiques et Chants pour notre Mariage » et Rituel romain de la cĂ©lĂ©bration du mariage » comportent des chansons et des versets bibliques qui conviennent pour un mariage catholique [10] . Vous pouvez faire deux ou trois choix diffĂ©rents sur les rĂ©ponses que vous donnerez au prĂȘtre pendant la cĂ©rĂ©monie de mariage. Vous pouvez choisir parmi plusieurs priĂšres diffĂ©rentes que le prĂȘtre utilisera tout au long de la cĂ©rĂ©monie de mariage. La musique doit ĂȘtre similaire Ă ce que vous entendez habituellement Ă la messe ordinaire [11] . 5Allez vous confesser avant le mariage. Certaines paroisses exigent le sacrement de rĂ©conciliation avant le mariage dans le cas oĂč les deux conjoints sont catholiques. D'autres n'exigent peut-ĂȘtre pas la confession, mais toujours est-il qu'elles la recommandent fortement [12] . PublicitĂ© Conseils Si votre fiancĂ©e et vous ĂȘtes membres de diffĂ©rentes Ă©glises catholiques, il est judicieux de discuter avec les DEUX prĂȘtres Ă propos de ce qu'il faut faire. Dans certains cas, le processus qui dĂ©crit le mariage dans une Ă©glise catholique peut changer. Un prĂȘtre peut dĂ©cider d'annuler l'une ou l'autre des exigences en fonction des circonstances individuelles. Par exemple, un couple trĂšs mature oĂč l'un des conjoints est veuf peut ne pas avoir besoin de conseils prĂ©nuptiaux. PublicitĂ© Avertissements N'oubliez pas de vous rendre Ă la mairie ou Ă l'hĂŽtel de ville de la rĂ©gion oĂč vous vous mariez pour avoir votre certificat de mariage. PublicitĂ© Ă propos de ce wikiHow Cette page a Ă©tĂ© consultĂ©e 1 628 fois. Cet article vous a-t-il Ă©tĂ© utile ?Pendantplus dâun siĂšcle, lâĂ©glise catholique a gĂ©rĂ© des pensionnats dans lesquels les enfants Ă©taient dĂ©possĂ©dĂ©s de leur identitĂ© amĂ©rindienne. Lundi 25
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