Lesfemmes prĂ©fĂšrent les hommes. Le plus Ă©tonnant, et peut-ĂȘtre le plus dĂ©sespĂ©rant, est d’observer que les Françaises ne sont pas beaucoup plus bienveillantes entre elles : 61 % prĂ©fĂšrent un management masculin, comparĂ© Ă  67 % des hommes. Un frein de plus Ă  l’accĂšs des femmes aux postes Ă  haute responsabilitĂ© alors mĂȘme que
Plan Texte Bibliographie Notes Citation Auteurs Texte intĂ©gral 1Les Ă©motions sont souvent considĂ©rĂ©es comme un puissant marqueur de genre, jouant un rĂŽle central dans les dĂ©limitations culturelles et sociales du masculin et du fĂ©minin. Depuis la thĂ©orie antique des tempĂ©raments, en effet, le masculin est du cĂŽtĂ© des Ă©motions chaudes et sĂšches colĂšre, fureur, hardiesse, haine, le fĂ©minin, du cĂŽtĂ© des Ă©motions froides et humides modestie, douceur, crainte, pudeur, compassion, langueur. Dans le monde occidental, on considĂšre aussi que les Ă©motions sont davantage fĂ©minines et que la raison est plutĂŽt masculine. Les femmes, rĂ©putĂ©es plus proches de la nature et irrationnelles, manifesteraient en effet une sensibilitĂ© plus exacerbĂ©e que les hommes, exprimeraient davantage leurs sentiments quitte Ă  ce qu’elles se laissent dĂ©border par eux, passeraient plus rapidement d’une Ă©motion Ă  une autre, seraient lunatiques ou hystĂ©riques. Les hommes, ĂȘtres de culture et de raison, auraient plus de retenue et de contrĂŽle d’eux-mĂȘmes, maĂźtriseraient bien davantage l’expression de leurs Ă©motions et en changeraient moins souvent. Dans la façon dont elles sont jugĂ©es, attendues et parfois exigĂ©es, les Ă©motions, viriles ou effĂ©minĂ©es, sont donc genrĂ©es. 1 Cohen-Hanegbi 2008. 2 Solomon 1993 ; Dixon 2003. 3 Auteur pour qui la maĂźtrise des instincts, la capacitĂ© Ă  domestiquer ses dĂ©sirs, la rĂ©pression des ... 4 Carol 2017. 5 Ibid. 235. 2Quoique prĂ©gnante dans la culture occidentale sur le temps long, cette lecture a Ă©tĂ© excessivement figĂ©e par l’historiographie en deux oppositions radicales qui seraient structurantes pour nos sociĂ©tĂ©s la premiĂšre, entre homme-masculin et femme-fĂ©minin et la seconde, entre Ă©motion et raison. Or, ces antagonismes, surtout lorsqu’ils sont exprimĂ©s sous des formes aussi extrĂȘmes et rigides que nous les avons connues au cours des Ă©poques rĂ©centes, n’ont pas toujours existĂ© et datent, pour l’essentiel, du xviiie siĂšcle. Avant cette pĂ©riode, dans les sociĂ©tĂ©s occidentales, comme le montre dans ce volume l’article de Jean-NoĂ«l Allard et Pascal Montlahuc pour le monde antique ou celui d’Emmanuel Bain Ă  partir de l’exĂ©gĂšse biblique des xiie et xiiie siĂšcles, la diffĂ©rence des sexes n’est qu’une maniĂšre, souvent marginale, de classer les personnes et il convient donc de se dĂ©faire d’une conception devenue pour nous naturelle ». Ainsi, dans les consilia, des recueils d’études de cas cliniques qui apparaissent Ă  la fin du xiiie siĂšcle, lorsqu’ils Ă©voquent symptĂŽmes et traitements de la mĂ©lancolie, les mĂ©decins tiennent peu compte du genre du patient car leur intĂ©rĂȘt est davantage centrĂ© sur la thĂ©orie des humeurs du corps ou de ses diffĂ©rentes parties1. Par ailleurs, l’antinomie entre la raison et l’émotion est, elle aussi, rĂ©cente2. Elle repose sur de lourds et persistants prĂ©supposĂ©s, rĂ©sultats d’une conception Ă©volutionniste de l’histoire, validĂ©e au xxe siĂšcle par la thĂ©orie du processus de civilisation de Norbert Elias3, et sur un antagonisme absolu, rĂ©trospectivement attribuĂ© Ă  Descartes, entre affectivitĂ© et raison, prĂ©sent Ă©galement dans d’autres sciences sociales sociologie durkheimienne ou webĂ©rienne, psychanalyse freudienne, etc.. Depuis Aristote, en passant par toute une tradition intellectuelle qui va des maĂźtres de l’universitĂ© mĂ©diĂ©vale Ă  Spinoza et Ă  Rousseau, il ne fait pas de doute que les Ă©motions, au-delĂ  de la diversitĂ© des Ă©coles de pensĂ©e, dialoguent constamment avec la raison, mĂȘme si elles peuvent ĂȘtre dĂ©raisonnables. Dans la façon dont elles sont socialement jugĂ©es, l’enjeu n’est pas de s’en dĂ©barrasser mais d’y recourir de façon mesurĂ©e et adaptĂ©e aux circonstances, d’en faire un bon usage selon les principes de la vertu et de la justice. Ainsi Anne Carol montre-t-elle, Ă  travers l’étude des rapports d’exĂ©cution au xixe siĂšcle, que les reprĂ©sentants de l’autoritĂ© publique, souvent marquĂ©s par leur culture chrĂ©tienne, ne sont pas hostiles Ă  ce que le ou la manifeste ses Ă©motions4. Qu’il ou elle pleure, tremble, ce sont lĂ  des Ă©lĂ©ments qui participent du bon dĂ©roulement du rituel judiciaire, propres Ă  susciter l’horreur du crime et la juste crainte du chĂątiment. Mais le risque est que le scĂ©nario dĂ©raille, lorsque le ou la n’exprime pas les Ă©motions attendues ou dĂ©passe la mesure, s’effondre et supplie ou vocifĂšre sa haine. Un tournant s’amorce dans les annĂ©es 1870, sans doute parce que le modĂšle chrĂ©tien dĂ©cline. La manifestation des Ă©motions de celui ou de celle qui subit la peine capitale devient progressivement inacceptable. Perdant sa fonction d’exemplaritĂ© et d’édification par l’émotion, le rituel lui-mĂȘme se dĂ©sintĂšgre lentement, prĂ©parant la fin de sa publicitĂ© en 1939, puis son abolition en 19815. DĂ©naturaliser les Ă©motions par le genre 3En tentant de se dĂ©partir de ces a priori sur la nature de l’émotion et ses constructions genrĂ©es, ce numĂ©ro de Clio se propose de revisiter l’articulation entre Ă©motion et diffĂ©rence des sexes en historicisant ces concepts, en contextualisant et en identifiant socialement les acteurs, en prenant en compte l’ensemble des Ă©motions, en interrogeant simultanĂ©ment le masculin et le fĂ©minin, en Ă©tant attentif au contexte documentaire qui produit et donne Ă  voir les Ă©motions et, finalement, en observant ce que le genre fait aux Ă©motions et ce que les Ă©motions font au genre. Dans ces deux champs d’étude, il existe une mĂȘme volontĂ© de dĂ©naturaliser, un mĂȘme refus des assignations universelles et une mĂȘme ouverture vers l’ensemble des sciences sociales. 6 Febvre 1941 et Mauss 2004 [1936]. 7 Mandressi 2011. 8 En Allemagne, l’Institut Max Planck pour le dĂ©veloppement humain accueille un programme de recherch ... 9 Rosenwein 2006 ; Boquet & Nagy 2011 et 2015. 10 Boquet & Nagy 2016. 4MalgrĂ© l’article pionnier de Lucien Febvre trĂšs souvent citĂ© ou les travaux de Marcel Mauss sur les techniques du corps »6, la sociologie, l’anthropologie ou l’histoire ont longtemps rejetĂ© les Ă©motions en dehors de leur territoire, les abandonnant aux psychologues, voire, aujourd’hui, aux neuroscientifiques7. Il a donc fallu attendre les annĂ©es 1990 pour voir se dĂ©velopper des travaux dans l’ensemble des sciences humaines et sociales qui, dĂ©sormais, ont pris une grande ampleur on parle parfois d’emotional turn ou d’affective turn et se mesure Ă  l’institutionnalisation de ce champ dans de nombreux pays8. Dans le domaine historique, les Ă©motions ont permis de rĂ©interroger un objet largement privilĂ©giĂ© de l’anthropologie historique, le corps des hommes et des femmes, pour montrer son rĂŽle central dans la vie sociale, dans la mesure oĂč elles sont censĂ©es rĂ©vĂ©ler une intĂ©rioritĂ© par une manifestation corporelle9. L’histoire, comme discipline acadĂ©mique et mĂ©thode de questionnement, a-t-elle un rĂŽle spĂ©cifique Ă  jouer dans cette reconsidĂ©ration des usages sociaux de l’émotion ? Comme ce fut le cas au moment oĂč se sont constituĂ©es les Ă©tudes sur le genre, l’histoire des Ă©motions aujourd’hui se nourrit du dialogue avec les sciences humaines et sociales, ne serait-ce que pour dĂ©loger les prĂ©jugĂ©s qui ont longtemps eu cours chez les sur l’irrationalitĂ© et la spontanĂ©itĂ© des Ă©motions. Il serait cependant naĂŻf de penser que les ont une approche unifiĂ©e de ce nouveau champ de la recherche. Contrairement au genre, qui fut d’emblĂ©e conceptualisĂ© comme un outil heuristique, l’émotion est avant tout un territoire dont les paysages mĂȘmes sont Ă  inventer. Si nul ne songe aujourd’hui Ă  dĂ©nier aux Ă©motions leur caractĂšre culturel, les Ă©carts d’évaluation sont grands pour ce qui concerne l’étendue et la profondeur de cette part construite. Les Ă©motions sont-elles des faits intangibles de la nature humaine, sont-elles rattachĂ©es Ă  une psychologie voire une biologie qui en conditionnerait l’existence et pour partie l’expression ? Si oui, il revient Ă  l’ de s’appuyer au prĂ©alable sur une thĂ©orie scientifique » de l’émotion venue de la psychologie cognitive, de la psychanalyse ou des neurosciences. Auquel cas, l’analyse historique demeure sous tutelle. Il existe cependant une autre voie, celle que nous empruntons dans ce dossier, qui fait le choix de l’historicitĂ© du fait Ă©motionnel, et donc ne retient aucune catĂ©gorie prĂ©alable mais se fonde sur les anthropologies affectives des cultures et des groupes sociaux Ă©tudiĂ©s10. Le mot mĂȘme Ă©motion » pour dĂ©limiter le terrain de l’enquĂȘte relĂšve d’un consensus empirique, fruit Ă©galement de l’internationalisation de la recherche, comme ce fut le cas en son temps pour la notion de mentalitĂ© » qui avait l’avantage d’ĂȘtre facilement traduisible dans les langues d’usage du monde acadĂ©mique. Dans l’aire occidentale, mais Ă©galement dans de nombreuses autres cultures, il fait sens d’interroger les ressentis, les affects, la nĂ©buleuse des joies et des peines, des dĂ©goĂ»ts et des attirances. Pour autant, les diversitĂ©s de conceptions et d’usages sont telles qu’il serait hasardeux d’affilier l’exercice historique Ă  une quelconque thĂ©orie de l’émotion importĂ©e du prĂ©sent. Les Ă©motions sont, valent et agissent selon ce qu’elles sont, valent et agissent pour les acteurs dans leur environnement socio-culturel, que cet ailleurs soit temporel ou spatial. FĂ©minin, masculin la fluiditĂ© des Ă©motions 11 Boquet & Nagy 2015 66. 12 Wu 2007. 13 Baschet 2007 et Lett 2013 213. 14 Bray 2003 ; Daumas 2011. 5Qu’apporte le genre Ă  l’étude historique des Ă©motions ? Il permet en premier lieu de revisiter des champs de recherche et des Ă©vĂ©nements qui semblaient connus. On peut ainsi se demander comment les penseurs chrĂ©tiens ont considĂ©rĂ© les deux premiĂšres Ă©motions d’Adam et Ève, consĂ©cutives au pĂ©chĂ© originel la concupiscence et la honte au fil du temps. La rĂ©orientation verticale de l’affectivitĂ© »11 que connaĂźt le dĂ©but du Moyen Âge, semble identique pour les deux sexes, l’axe chair-esprit vice-vertu, surplombant la distinction entre le masculin et le fĂ©minin. Augustin, en effet, dans La CitĂ© de Dieu dĂ©but du ve siĂšcle, explique que le premier homme et la premiĂšre femme ont Ă©prouvĂ© pareillement la honte honte de leur nuditĂ© et honte de la prise de conscience du pĂ©chĂ© commis12. Mais les figurations plus tardives de cette scĂšne rĂ©vĂšlent une Ă©volution la cĂ©lĂšbre fresque de Masaccio reprĂ©sentant le premier couple biblique chassĂ© du paradis, peinte au dĂ©but du xve siĂšcle dans l’église Santa Maria del Carmine Ă  Florence, attribue clairement une forme genrĂ©e de la honte Ă  l’un et l’autre sexe sans masquer sa nuditĂ© gĂ©nitale, Adam se voile la face tandis qu’Ève cache de ses mains ses seins et son sexe, laissant voir son visage dĂ©formĂ© par la douleur du remords. À l’homme la honte morale, Ă  la femme la pudeur corporelle dans une rĂ©partition des hontes qui Ă©tablit de fait une hiĂ©rarchie entre les sexes. Cette Ă©volution rĂ©vĂšle-t-elle des changements dans l’histoire des Ă©motions ou des modifications propres Ă  l’histoire du genre dans une fin de Moyen Âge qui semble plus facilement qu’avant assumer la distinction des sexes ?13 DĂšs lors, on mesure la nĂ©cessitĂ© de considĂ©rer le jeu des reconfigurations entre genre et Ă©motion dans le temps long. C’est pourquoi ce numĂ©ro de Clio s’interroge sur les normes et les reprĂ©sentations des stĂ©rĂ©otypes selon les diffĂ©rentes Ă©poques considĂ©rĂ©es et tente de mesurer les Ă©volutions. Ainsi, dans l’AntiquitĂ© et durant une grande partie du Moyen Âge, l’amitiĂ©, qui n’est pas seulement une affaire d’alliance mais aussi d’affection, est un lien social masculin et viril. Puis, progressivement, elle prend une orientation plus neutre et mixte Ă  partir du xiiie siĂšcle, notamment dans la littĂ©rature chrĂ©tienne, pour se replier sur son prĂ© carrĂ© masculin » Ă  la Renaissance, avant d’explorer de nouveau, timidement, les dĂ©lices de la mixitĂ© au temps des LumiĂšres14. 15 Fraeters & de Gier 2014 ; Bynum 1994 [1987] ; Hollywood 2001 ; Coakley 2006 ; Newman 1995. 16 Boquet & Nagy 2015 287-297. 17 Hollywood 2001 ; Boquet 2014. 6La prĂ©tendue incapacitĂ© des femmes Ă  maĂźtriser leurs Ă©motions ne les relĂšgue pas toujours dans un rĂŽle infĂ©rieur et peut parfois leur octroyer une autoritĂ© spĂ©cifique, comme en tĂ©moigne au cours de l’histoire le rĂŽle jouĂ© par les femmes mystiques qui accĂšdent au statut d’hommes de Dieu » justement grĂące Ă  leur propension aux dĂ©bordements d’émotion15. Elles ont des visions et des spasmes, pleurent, jeĂ»nent ou cherchent Ă  se rassasier de Dieu de maniĂšre boulimique, entrent en extase, connaissent des lĂ©vitations, vivent une fusion amoureuse avec Dieu. Dans leurs rĂ©cits, elles rendent compte de ces expĂ©riences extrĂȘmes avec dĂ©lectation, sensualitĂ© et jouissance. Ce lien fusionnel avec Dieu leur confĂšre un ascendant sur les hommes, voire sur les institutions, telle Julienne de Cornillon qui parvient au milieu du xiiie siĂšcle Ă  faire instaurer une fĂȘte de l’Eucharistie qui bientĂŽt s’impose dans toute la chrĂ©tientĂ©. Mais faut-il pour autant attribuer une identitĂ© de sexe » Ă  cette spiritualitĂ© fĂ©minine affective Ă©laborĂ©e dans des milieux clĂ©ricaux masculins ? Les vitae de ces femmes ont Ă©tĂ© rĂ©digĂ©es par des hommes qui Ă©taient parfois leur confesseur. Quant aux Ă©crits des mystiques elles-mĂȘmes, qui demeurent peu nombreux, ils apparaissent bien moins Ă©motionnels et psychosomatiques si les hagiographes insistent sur les intenses souffrances physiques, les femmes mystiques rapportent davantage leur union avec l’amant divin16. L’idĂ©e que le corps aurait Ă©tĂ© le lieu privilĂ©giĂ© de la dĂ©votion fĂ©minine a sans doute Ă©tĂ© amplifiĂ©e par les sources hagiographiques masculines, et rĂ©pond Ă  une lente Ă©volution oĂč la part fĂ©minine de la spiritualitĂ© est devenue peu Ă  peu, essentiellement Ă  partir du xiiie siĂšcle, une affaire de femme17. Comme le rappelle ici Rosenwein Ă  propos des rĂ©cits de confession dans les milieux puritains du xviie siĂšcle, il faut donc Ă©tablir une diffĂ©rence entre les formes de spiritualitĂ© fĂ©minines et les attentes genrĂ©es de la sociĂ©tĂ©, ĂȘtre attentif Ă  l’écart entre l’expĂ©rience religieuse et sa mise en narration. On le perçoit dans ce dossier, en Occident comme en Orient, dans des poĂšmes et des correspondances exprimant l’amour entre un homme et une femme. En effet, ce sentiment est souvent un domaine dans lequel se laisse voir davantage des diffĂ©rences sexuĂ©es. Comme le souligne Monica Balda-Tillier, dans la littĂ©rature arabe mĂ©diĂ©vale, seules les femmes dĂ©clarent qu’elles ne souhaitent pas survivre Ă  leur bien-aimĂ© et l’expression de leur derniĂšre Ă©motion est codifiĂ©e par des rĂšgles plus strictes que celles qui sont imposĂ©es aux hommes. Sylvain Piron dĂ©montre que dans leurs Ă©changes Ă©pistolaires, AbĂ©lard et HĂ©loĂŻse offrent des philosophies de l’amour nettement diffĂ©renciĂ©es. Le premier se prĂ©sente comme victime des forces aveugles de l’amour et cherche en l’ĂȘtre aimĂ©e la douceur, le repos et la consolation, tandis que la seconde associe son amor Ă  la dilectio fondĂ©e sur les vertus trouvĂ©es chez son amant. 18 Ambroise 1984 136. 19 MonsacrĂ© 1984 ; Vincent-Buffault 1986 ; Nagy 2000 ; Rey 2015 et 2017. 7Au cours de l’histoire, l’homme apparaĂźt aussi comme un ĂȘtre Ă©motif, et il est bon qu’il le soit, parce que l’on peut pleurer ou ĂȘtre pudique virilement. Ainsi, Ă  la fin du ive siĂšcle, l’évĂȘque de Milan, Ambroise, fait de la pudeur verecundia une vertu majeure des gens d’Eglise, tout en exigeant de ses clercs qu’ils la manifestent comme des hommes, que ce soit dans leur façon de marcher ou de chanter Que la voix elle-mĂȘme ne soit pas molle, ni maniĂ©rĂ©e, n’offrant rien d’effĂ©minĂ© dans le ton [
], mais qu’elle conserve un accent, une tonalitĂ© et un timbre virils »18. Les larmes ont beau ĂȘtre le plus souvent associĂ©es aux femmes et au genre fĂ©minin, il semble bien que, au vu d’une multiplicitĂ© de sources Ă  travers les siĂšcles, les hommes, d’Achille Ă  Obama, ont autant pleurĂ© que les femmes, et qu’ils ont pleurĂ© virilement19. Les Ă©motions – et les signes corporels qui les manifestent – ont jouĂ© dans l’histoire un rĂŽle clĂ© dans les constructions des stĂ©rĂ©otypes de genre tout en Ă©tant simultanĂ©ment un outil privilĂ©giĂ© des reconfigurations et des fluiditĂ©s entre les sexes. CommunautĂ©s Ă©motionnelles » et rĂ©gimes de genre » 20 Reddy 2001 129. 21 Ibid. 141-333 et Plamper 2012 307-309. 8Pour repĂ©rer les principaux facteurs de changements dans l’histoire des Ă©motions aux Ă©poques modernes et surtout contemporaines, William Reddy a proposĂ© les notions de rĂ©gimes Ă©motionnels », souffrance Ă©motionnelle » et refuges Ă©motionnels », la premiĂšre se rĂ©fĂ©rant aux normes dominantes d’une sociĂ©tĂ© donnĂ©e, la deuxiĂšme, Ă  la maniĂšre dont des groupes ou des individus sont forcĂ©s d’adopter des codes Ă©motionnels imposĂ©s, et la troisiĂšme, au soulagement de la souffrance permettant d’échapper Ă  des normes trop rigides20. Ainsi explique-t-il que la France de Louis XIV Ă©tait soumise Ă  un code de l’honneur aristocratique imposant un contrĂŽle strict de l’expression publique des Ă©motions. En rĂ©ponse, dans le courant du xviiie siĂšcle, une culture du sentiment s’est progressivement dĂ©veloppĂ©e dans des lieux refuges, les salons ou les correspondances privĂ©es. BientĂŽt, le sentimentalisme se diffuse dans les cercles lettrĂ©s, drainant avec lui une nouvelle vision de la sociĂ©tĂ© que la RĂ©volution tentera d’appliquer. C’est ainsi qu’une culture Ă©motionnelle minoritaire, servant au dĂ©part de refuge Ă©motionnel » Ă  une Ă©lite lettrĂ©e, est devenue en l’espace de quelques dĂ©cennies un nouveau rĂ©gime Ă©motionnel » dans la France post-rĂ©volutionnaire21. 22 Rosenwein 2006 2. 23 Lett 2012 565-566. 24 Nagy & Boquet dir. 2009 39. 9Bien que le schĂ©ma proposĂ© par Reddy permette d’historiciser les Ă©motions, il propose une vision descendante du haut vers le bas, en termes de domination Ă©tatique et de rĂ©sistance ou accommodations des individus, permettant surtout de lire la sociĂ©tĂ© dans son ensemble, au niveau macro-historique, et nous semble davantage opĂ©rant dans les sociĂ©tĂ©s modernes oĂč l’État est trĂšs prĂ©sent. Aussi, pour mieux dĂ©crypter les sociĂ©tĂ©s dans la longue durĂ©e, nous lui avons prĂ©fĂ©rĂ© le concept de communautĂ©s Ă©motionnelles », avancĂ© par Barbara H. Rosenwein, dĂ©finies comme des groupes dans lesquels les gens adhĂšrent aux mĂȘmes normes d’expression Ă©motionnelle et valorisent ou dĂ©valorisent les mĂȘmes Ă©motions ou constellations d’émotion »22. Ce concept, qui permet d’observer les hommes et les femmes Ă  de multiples Ă©chelles est utilisĂ© dans plusieurs contributions de ce numĂ©ro car la liste des communautĂ©s et des situations Ă©motionnelles se dĂ©ploie Ă  l’infini de l’Église et de l’État au couple conjugal, en passant par les monastĂšres, les confrĂ©ries, les corporations, les entreprises, les clubs, les sports, la famille, etc. En ce sens, les communautĂ©s Ă©motionnelles » se marient trĂšs bien avec le rĂ©gime de genre » que nous avons dĂ©fini comme un agencement particulier et unique des rapports de sexe dans un contexte historique, documentaire et relationnel spĂ©cifique »23 car cette notion permet Ă©galement d’observer, de maniĂšre dynamique, la distinction de sexe au sein des relations sociales et au ras des sources pour rompre avec une approche identitaire du genre et une Ă©tude macro-historique des sociĂ©tĂ©s, permettant ainsi, dans ce numĂ©ro, de mieux apprĂ©hender la multitude et la diversitĂ© des styles de communication affective coexistant dans une mĂȘme sociĂ©tĂ© »24. 10Il est donc essentiel d’ĂȘtre attentif aux expressions diffĂ©renciĂ©es des Ă©motions suivant les conditions sociales Ă©motions paysannes, ouvriĂšres, bourgeoises, nobiliaires, etc., en prenant nos distances Ă  l’égard d’un systĂšme Ă©lasien qui considĂ©rait une hiĂ©rarchie des Ă©motions et un modĂšle de diffusion de celles-ci par percolation sociale, construites d’abord en haut pour essaimer vers le bas. À AthĂšnes comme Ă  Rome, ainsi que le montrent ici Allard et P. Montlahuc, le statut social de la personne compte au moins autant que le sexe pour dĂ©terminer la lĂ©gitimitĂ© sociale de telle ou telle Ă©motion exprimĂ©e. 25 Hochschild 2017 [1983]. 26 Bernard 2017. 27 Illouz 2006. 11L’intĂ©rĂȘt d’une approche sociologique qui met l’accent sur des situations plutĂŽt que sur des Ă©tats et qui saisit l’expression des Ă©motions dans l’interaction permet de souligner la plasticitĂ© et la fluiditĂ© de la rĂ©partition des Ă©motions entre les sexes. Les travaux pionniers d’Arlie Russell Hochschild ont ouvert la voie Ă  une sociologie des Ă©motions »25 qui ne cesse de dĂ©montrer et de dĂ©noncer la force des stĂ©rĂ©otypes de genre dans le monde du travail. Non seulement les relations sociales sont marquĂ©es par une concurrence des sentiments » entre hommes et femmes26 l’autoritĂ© est masculine, la mĂ©diation est fĂ©minine dans les sociĂ©tĂ©s marchandes contemporaines oĂč la manipulation de l’émotion elle-mĂȘme est un enjeu Ă©conomique majeur27, mais la femme se voit assigner une identitĂ© de sexe dans son statut professionnel du fait de ses aptitudes sensibles innĂ©es ». C’est pourquoi l’ ne saurait s’engager sans prendre un risque sur la voie du grand rĂ©cit linĂ©aire du processus de civilisation, qui fut pensĂ© par la tradition wĂ©bĂ©rienne et Ă©liasienne comme un essor de la rationalisation des consciences et des sociĂ©tĂ©s occidentales. À ce grand rĂ©cit tĂ©lĂ©ologique, nous prĂ©fĂ©rons la complexitĂ© des temporalitĂ©s multiples et des changements d’échelle. Dans la presse soudanaise des annĂ©es 1950, explique ici Elena Vezzadini, apparaĂźt un nouveau rĂ©gime Ă©motionnel qui vise Ă  rompre avec le passĂ© pour crĂ©er une femme moderne », capable, comme les hommes, de mieux maĂźtriser ses Ă©motions. Telle Ă©motion valorisĂ©e comme fĂ©minine peut, dans un contexte spĂ©cifique, façonner la virilitĂ© le deuil masculin peut suivre tous les stĂ©rĂ©otypes du deuil fĂ©minin sans perdre en virilitĂ©, comme le montre Didier Lett en commentant un rĂ©cit de miracle du xiiie siĂšcle qui relate les rĂ©actions d’un homme et d’une femme saisis dans leur fonction de pĂšre et de mĂšre Ă  la mort de leur fils ĂągĂ© de trois ans. MĂȘme s’il existe des Ă©motions attendues de l’un et de l’autre, l’expression de la douleur parentale dans ce type de documentation, qui fait une large place au pathos et qui se termine ici en une furie Ă©motionnelle, a tendance Ă  homogĂ©nĂ©iser les rĂ©actions parentales. 28 Dalarun 2009. 12Dans de nombreux contextes, les femmes se masculinisent et les hommes se fĂ©minisent par l’attribution d’une Ă©motion Ă  laquelle on ne les assigne habituellement pas un homme sans fureur au combat se fĂ©minise alors qu’une femme sans peur se virilise, Ă  l’image des fameuses reines mĂ©rovingiennes FrĂ©dĂ©gonde et Brunehaut qui furent dĂ©peintes par GrĂ©goire de Tours comme des furies mais qui usaient en rĂ©alitĂ© seulement de la colĂšre princiĂšre pour gouverner. Les larmes de François d’Assise n’ont jamais fait obstacle Ă  la construction de son autoritĂ©, au contraire elles en furent le ciment dans une sociĂ©tĂ© du dĂ©but du xiiie siĂšcle marquĂ©e par une fĂ©minisation du religieux28. Cependant, ces transgressions » ne sont pas valorisĂ©es a priori l’homme fĂ©minisĂ© par l’émotion peut subir le dĂ©classement, voire devenir un paria Ă  sa communautĂ© de genre et de sexe. 13Finalement, hommes et femmes, le plus souvent, partagent les mĂȘmes communautĂ©s Ă©motionnelles, sans occuper la mĂȘme position Ă  l’intĂ©rieur de celles-ci. L’étude des Ă©motions lors des grands » Ă©vĂ©nements historiques guerres, rĂ©volutions, etc. vient confirmer que les reconfigurations de genre ne remettent pas en cause l’adhĂ©sion des hommes et des femmes aux mĂȘmes codes Ă©motionnels et Ă  des assignations sĂ©culaires. ClĂ©mentine Vidal-Naquet, dans son article sur l’expression des sentiments dans les Ă©changes Ă©pistolaires Ă  l’intĂ©rieur du couple durant la PremiĂšre Guerre mondiale, et Sophie Wahnich Ă  propos des Ă©motions rĂ©volutionnaires, montrent combien les situations exceptionnelles Ă©branlent l’ordre Ă©motionnel des sexes, sans nĂ©cessairement en fissurer les fondements. Ainsi le soldat au front dit ses larmes Ă  sa partenaire de cƓur, tandis que celle-ci au contraire les retient ce ne sont pourtant pas les larmes de la peur au combat qu’il verbalise, mais celles de la joie ou de la mĂ©lancolie, qui lui viennent lorsqu’il se projette hors du champ de bataille, en songeant Ă  l’enfant qui vient de naĂźtre ou Ă  l’épouse absente. MĂȘme si l’ordre Ă©motionnel des sexes ne s’en trouve pas bouleversĂ©, l’évĂ©nement extraordinaire conduit Ă  une meilleure connaissance de l’autre, Ă  prendre en compte sa subjectivitĂ©. De mĂȘme, durant les premiĂšres annĂ©es de la RĂ©volution française, la patrie devient une communautĂ© des affections et l’émotion ne semble plus avoir de sexe. Cependant, les citoyennes demeurent avant tout des mĂšres et des Ă©pouses qui, au sein de ce commun amour de la patrie, doivent faire l’éloge des pĂšres et des maris, participer Ă  la construction d’une image masculine du hĂ©ros rĂ©volutionnaire. Les femmes, mĂȘme pendant ces profonds bouleversements historiques, ont pu se montrer les plus ferventes garde-frontiĂšres des Ă©motions genrĂ©es mĂȘme une ThĂ©roigne de MĂ©ricourt imagine mal que les hommes puissent ĂȘtre capables de douceur. 29 Pitt-Rivers 1997 [1977] ; Frevert 2017. 30 Brancher 2015. 31 Labrusse-Riou 1992. 14Certaines Ă©motions peuvent paraĂźtre comme partagĂ©es tout en variant selon le sexe. Dans les sociĂ©tĂ©s traditionnelles, en effet, jusqu’au cƓur du xxe siĂšcle, les femmes et les hommes sont Ă©galement exposĂ©s Ă  la honte, mais la honte fĂ©minine est avant tout rapportĂ©e Ă  la prĂ©servation de l’intĂ©gritĂ© sexuelle tandis que la honte masculine l’est Ă  la dĂ©fense des prĂ©rogatives sociales. Ici, c’est l’objet social de l’émotion qui est sexuĂ©-genrĂ©, non l’émotion elle-mĂȘme29. Et cependant, l’insistance des assignations peut conduire Ă  faire Ă©merger une identitĂ© de genre de l’émotion ainsi le terme de pudeur, qui apparaĂźt en français au milieu du xvie siĂšcle30, absorbe peu Ă  peu tout le champ des exigences sociales imposĂ©es Ă  la femme quant au voilement de son corps, qui est au fondement de son honneur social dans la culture chrĂ©tienne comme l’explique Emmanuel Bain. Lorsqu’en 1791, l’AssemblĂ©e nationale dĂ©finit par dĂ©cret la notion d’attentat Ă  la pudeur, ce dernier concerne comme par Ă©vidence les outrages Ă  la pudeur des femmes ». De la diversitĂ© morale des hontes honorables que connaissaient les sociĂ©tĂ©s antiques et mĂ©diĂ©vales Ă©merge progressivement une catĂ©gorie juridique spĂ©cifiquement fĂ©minine. La puissance publique prend dĂ©sormais en charge la protection de l’honneur fĂ©minin en se substituant Ă  l’emprise masculine, elle fait du corps sexuĂ© de la femme un objet de droit31. 15Les travaux qui interrogent la rĂ©cente histoire des Ă©motions par le genre sont encore assez rares, et sans doute trop exclusivement centrĂ©s sur la construction des stĂ©rĂ©otypes, nĂ©gligeant Ă  la fois la porositĂ© des frontiĂšres de genre et la fluiditĂ© des Ă©changes. L’histoire des Ă©motions a su ces derniĂšres annĂ©es donner une unitĂ© Ă  un objet, essentiel pour comprendre l’organisation des sociĂ©tĂ©s, jusque-lĂ  dispersĂ© dans plusieurs champs historiographiques histoire du corps, des sensibilitĂ©s, de la famille, des systĂšmes de pensĂ©e, etc. et souvent considĂ©rĂ© comme secondaire. En nommant son objet Ă©motion », alors que le sens que nous lui connaissons n’apparaĂźt pas avant le xixe siĂšcle, elle a fait le choix d’une problĂ©matisation au prĂ©sent, que l’on peut contester, mais qui pose d’emblĂ©e l’obligation pour l’ de questionner ses propres concepts pour ensuite les reconfigurer au contact des sources et des environnements culturels et sociaux du passĂ©. Cette exigence critique est assurĂ©ment un atout mais elle peut devenir une faiblesse prĂ©cisĂ©ment si l’on se laisse prendre au piĂšge d’une naturalisation de l’émotion. Aujourd’hui, mĂȘme si les historiens et les historiennes de l’émotion en soulignent la part fonciĂšrement culturelle, socialement construite, la plupart, malgrĂ© tout, lui attribue un socle d’universalitĂ©, oubliant la tautologie d’un tel prĂ©supposĂ© qui est au fondement du concept contemporain d’émotion. La solution n’est pas de renoncer mais au contraire de s’acharner Ă  dĂ©naturaliser l’émotion sans perdre de vue l’unitĂ© de l’objet. Face Ă  ce dĂ©fi, le genre, outil critique par excellence qui dĂ©busque les processus culturels et sociaux de naturalisation des identitĂ©s sexuĂ©es, est un alliĂ© prĂ©cieux du travail d’historicisation de l’émotion. En retour, la mise en contexte des conceptions et des pratiques Ă©motionnelles interroge les logiques de genre, en mesure la complexitĂ© et la mallĂ©abilitĂ©, confortant ici certaines frontiĂšres dans le temps long, soulignant lĂ  les discontinuitĂ©s et les variations d’un milieu Ă  l’autre. En questionnant le genre sur ses frontiĂšres, l’histoire des Ă©motions travaille Ă  sa propre lĂ©gitimitĂ© scientifique. Haut de page Bibliographie Ambroise saint 1984, Les Devoirs, tome 1, texte Ă©tabli, traduit et annotĂ© par Maurice Testard, Paris, Les Belles Lettres. Baschet JĂ©rĂŽme, 2007, La distinction des sexes dans l’au-delĂ  mĂ©diĂ©val », Clio, Histoire, Femmes et SociĂ©tĂ©s, 26, ClĂŽtures », p. 16-36. Bernard Julien, 2017, La Concurrence des sentiments. 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Pour une Ă©valuation critique, voir notamment Rosenwein 2002. 4 Carol 2017. 5 Ibid. 235. 6 Febvre 1941 et Mauss 2004 [1936]. 7 Mandressi 2011. 8 En Allemagne, l’Institut Max Planck pour le dĂ©veloppement humain accueille un programme de recherche sur l’histoire des Ă©motions ; au Royaume-Uni, le Queen Mary Centre for the History of Emotions ; en France, le programme EMMA, Émotions au Moyen Âge », dirigĂ© par Piroska Nagy et Damien Boquet ; en Australie, le Centre of Excellence for the History of Emotions, dont les travaux portent sur l’Europe de 1100 Ă  1800 9 Rosenwein 2006 ; Boquet & Nagy 2011 et 2015. 10 Boquet & Nagy 2016. 11 Boquet & Nagy 2015 66. 12 Wu 2007. 13 Baschet 2007 et Lett 2013 213. 14 Bray 2003 ; Daumas 2011. 15 Fraeters & de Gier 2014 ; Bynum 1994 [1987] ; Hollywood 2001 ; Coakley 2006 ; Newman 1995. 16 Boquet & Nagy 2015 287-297. 17 Hollywood 2001 ; Boquet 2014. 18 Ambroise 1984 136. 19 MonsacrĂ© 1984 ; Vincent-Buffault 1986 ; Nagy 2000 ; Rey 2015 et 2017. 20 Reddy 2001 129. 21 Ibid. 141-333 et Plamper 2012 307-309. 22 Rosenwein 2006 2. 23 Lett 2012 565-566. 24 Nagy & Boquet dir. 2009 39. 25 Hochschild 2017 [1983]. 26 Bernard 2017. 27 Illouz 2006. 28 Dalarun 2009. 29 Pitt-Rivers 1997 [1977] ; Frevert 2017. 30 Brancher 2015. 31 Labrusse-Riou de page Pour citer cet article RĂ©fĂ©rence papier Damien Boquet et Didier Lett, Les Ă©motions Ă  l’épreuve du genre », Clio. Femmes, Genre, Histoire, 47 2018, 7-22. RĂ©fĂ©rence Ă©lectronique Damien Boquet et Didier Lett, Les Ă©motions Ă  l’épreuve du genre », Clio. Femmes, Genre, Histoire [En ligne], 47 2018, mis en ligne le 01 septembre 2018, consultĂ© le 27 aoĂ»t 2022. URL ; DOI de page Auteurs Damien Boquet Damien Boquet est maĂźtre de confĂ©rences en histoire mĂ©diĂ©vale Ă  l’universitĂ© d’Aix-Marseille et membre de l’UMR 7303 TELEMMe. Ses travaux portent sur l’histoire religieuse et intellectuelle des anthropologies affectives au Moyen Âge. Depuis 2006, il dirige avec Piroska Nagy UQAM le programme de recherche EMMA Les Ă©motions au Moyen Âge » Ensemble, ils ont dirigĂ© plusieurs ouvrages collectifs sur l’histoire des Ă©motions et ont publiĂ© Sensible Moyen Âge. Une histoire des Ă©motions dans l’Occident mĂ©diĂ©val Paris, Seuil, 2015. Articles du mĂȘme auteur Turnhout, Brepols Europa Sacra, 12, 2014 Paru dans Clio. Femmes, Genre, Histoire, 47 2018 Paru dans Clio. Femmes, Genre, Histoire, 26 2007 Didier Lett Didier Lett est professeur d’Histoire mĂ©diĂ©vale Ă  l’UniversitĂ© Paris Diderot Paris 7 et membre du comitĂ© de rĂ©daction de Clio. Femmes, Genre, Histoire a codirigĂ© le numĂ©ro 34/2011, Liens familiaux. SpĂ©cialiste de l’enfance, la famille, la parentĂ© et le genre et des sociĂ©tĂ©s italiennes de la fin du Moyen Âge, il a publiĂ©, entre autres, Hommes et femmes au Moyen Âge. Histoire du genre XIIe-XVe siĂšcle, Paris, Armand Colin Collection Cursus, 2013 ; Un procĂšs de canonisation au Moyen Âge. Essai d’histoire sociale. Nicolas de Tolentino, 1325, Paris, PUF, 2008 ; L’Enfant des miracles. Enfance et sociĂ©tĂ© au Moyen Âge XIIe-XIIIe siĂšcle, Paris, Aubier, 1997 et Famille et relations Ă©motionnelles XIIe-XVe siĂšcle » dans Histoire des Ă©motions, tome 1, De l'AntiquitĂ© aux LumiĂšres, Alain Corbin, Jean-Jacques Courtine, Georges Vigarello dir., Paris, Le Seuil, 2016, p. 181-203. Articles du mĂȘme auteur Women under attack and raped, evidence from the criminal records of Bologna fourteenth to fifteenth centuries Paru dans Clio. Femmes, Genre, Histoire, 52 2020 Les violences sexuelles au cƓur de l’intime Paru dans Clio. Femmes, Genre, Histoire, 52 2020 Parents distraught by the death of a child. Paternal and maternal emotions in the early thirteenth century Paru dans Clio. Femmes, Genre, Histoire, 47 2018 Bologne, Il Mulino, 2018, 371 p. Paru dans Clio. Femmes, Genre, Histoire, 52 2020 Gender and sexual violence against children in the judicial archives of Bologna in the fifteenth century Paru dans Clio. Femmes, Genre, Histoire, 42 2015 Surrey-Burlington, Ashgate, 2010, 342 p. Paru dans Clio. Femmes, Genre, Histoire, 40 2014 Tous les textes... Haut de page Droits d’auteur Tous droits rĂ©servĂ©sHaut de page
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Vous rĂȘvez d’une vie de couple totalement Ă©panouie, vous voulez voir la vie en rose et faire en sorte que votre couple ressemble comme deux gouttes d’eaux Ă  ceux que vous pouvez voir dans les sĂ©ries amĂ©ricaines, avec la mĂȘme complicitĂ© amoureuse ? Pour y parvenir il faut savoir se complĂ©ter Ă  la perfection avec son partenaire mais Ă©galement Ă©viter de penser que l’amour rĂȘve doit rĂ©gir votre quotidien. Beaucoup trop de personnes pensent que le fait mĂȘme d’ĂȘtre en couple signifie ĂȘtre complĂ©mentaire, mais la rĂ©alitĂ© est toute autre. Cette notion n’est pas aussi simple et en tant que Love Coach numĂ©ro 1, vous savez que vous pouvez compter sur moi pour ĂȘtre systĂ©matiquement Ă  la recherche des meilleures solutions. Un seul objectif m’importe, amĂ©liorer votre vie de couple. Par consĂ©quent, je me devais de consacrer un article Ă  la complicitĂ© dans le couple. Le simple fait de vouloir ĂȘtre connectĂ© » ne suffit pas, il faut connaitre les mĂ©thodes les plus efficaces pour rapidement crĂ©er ou reconstruire un couple complice. La complĂ©mentaritĂ© en amour est l’une des clĂ©s du bonheur. VoilĂ  pourquoi je vous propose dans cet article de mieux connaitre cette notion, ses enjeux, et les moyens de la mettre en place. Couple complice une nĂ©cessitĂ© pour ĂȘtre heureux Ă  deux Au dĂ©but de votre relation vous avez fait rire votre partenaire, vous vous ĂȘtes trouvĂ© des points communs ou des atomes crochus qui ont facilitĂ©s le jeu de sĂ©duction et Ă©videmment la crĂ©ation » du couple. En effet c’est grĂące Ă  ces similitudes que vous avez Ă©tĂ© attirĂ©e vers lui/elle et cela est rĂ©ciproque. Cependant avoir des points communs, des ressemblances, suffit-il pour crĂ©er de la complicitĂ© amoureuse ? Partager les mĂȘmes idĂ©es ne signifie pas totalement qu’il existe de la complicitĂ© dans le couple. Car cette notion n’est pas uniquement une question d’harmonie dans le couple entre vous et celui ou celle qui partage votre vie. L’amour complice va encore plus loin que cela, c’est vĂ©ritablement apporter Ă  votre homme/femme ce dont il/elle manque. Un exemple simple. Si vous ĂȘtes tĂȘte en l’air et que votre moitiĂ© est extrĂȘmement bien organisĂ©e et que ses papiers ou ses documents administratifs sont parfaitement bien rangĂ©s, vous savez que vous allez pourvoir compter sur votre partenaire. Si de son cĂŽtĂ© votre chĂ©rie n’apprĂ©cie pas le fait de devoir s’occuper du jardin et bien il/elle doit savoir que vous allez rĂ©pondre prĂ©sent aux tĂąches qui ne lui plaisent pas. Ainsi, rire aux mĂȘmes blagues ou bien avoir les mĂȘmes centres d’intĂ©rĂȘts n’est pas suffisant pour complĂ©ter son partenaire, il faut aller jusqu’à combler ses lacunes et ces diffĂ©rences hommes femmes. Quelle est l’utilitĂ© de la complicitĂ© amoureuse ? J’ai coachĂ© des centaines de couples avec succĂšs depuis plus de 7 ans Ă  prĂ©sent, et la principale problĂ©matique qu’ils pouvaient rencontrer est la suivante, ils ne formaient pas un couple solide. Il n’y avait pas de complicitĂ© dans la relation homme femme. Un couple doit ĂȘtre une Ă©quipe soudĂ©e », qui se parle, qui se connait et qui sait se remettre en question lorsque ça ne va pas. VoilĂ  pourquoi la complicitĂ© entre deux personnes en couple est nĂ©cessaire pour vivre le vĂ©ritable bonheur. L’objectif est d’aller toujours plus loin par consĂ©quent, vous allez devoir rĂ©pondre Ă  ses attentes et mĂȘme ĂȘtre capable d’anticiper les Ă©ventuels problĂšmes ou les besoins de votre compagne ou de votre compagnon. C’est de cette maniĂšre qu’il/elle se sentira comblĂ©e. Si l’effort pour crĂ©er une vĂ©ritable complicitĂ© entre partenaires n’est pas effectuĂ© ou mal mis en place, il est trĂšs probable que votre couple se fragilise et qu’avec le temps la rupture se rapproche de plus en plus voire ne devienne inĂ©vitable. L’entente parfaite et le fait d’ĂȘtre sur la mĂȘme longueur d’onde est l’une des bases du bonheur Ă  deux et si vous ne la vivez-vous vous exposez Ă  ce qu’un autre homme ou une autre femme arrive Ă  crĂ©er des affinitĂ©s trĂšs forte avec votre partenaire et que celle-ci ou celui-ci soit dĂ©stabilisĂ©e. S’il/elle se sent mieux comprise ou plus proche d’un/une autre, cela signifie que votre complicitĂ© n’est pas suffisante ou alors pire, inexistante. Vous partagez sa vie, vous devez donc vous complĂ©ter ! Les conseils pour favoriser la complicitĂ© dans le couple Le fait de crĂ©er de la complicitĂ© dans le couple ne se fait pas en un claquement de doigt. Cela demande inĂ©vitablement du temps mais l’épanouissement d’un couple nĂ©cessite toujours du travail. Rien ne sera facile, surtout au dĂ©but, mais la durĂ©e dĂ©pend aussi de votre investissement et de votre dĂ©termination. Pour cela, il est nĂ©cessaire d’adopter une vĂ©ritable communication et d’avoir des loisirs en commun. Partager des activitĂ©s pour avoir une complicitĂ© dans un couple Pour complĂ©ter son partenaire et ĂȘtre complice il faut passer du temps avec lui/elle afin de mieux le/la connaitre et ĂȘtre en mesure d’apporter des solutions Ă  ses manques. Pour y parvenir, ĂȘtre rĂ©guliĂšrement Ă  deux est essentiel mais vous ne devez pas non plus rester l’un sur l’autre au risque de vous Ă©touffer mutuellement. Vous pouvez ĂȘtre avec vos amis ou vos proches mais aussi savoir rester juste tous les deux pour partager des moments en amoureux. Il est essentiel d’avoir cet Ă©quilibre pour ne pas s’isoler. Bien entendu, pour crĂ©er de la complicitĂ© entre partenaires, vous pouvez voyager vers une destination qui comblera votre moitiĂ© et vous, vous devez sortir autant que possible et pas forcĂ©ment dans des endroits payants, un parc pourra trĂšs bien faire l’affaire. Tout doit ĂȘtre fait dans le but de prendre du plaisir mais vous devez aussi par la mĂȘme occasion vous rapprocher de celui ou celle que vous aimez afin de crĂ©er des moments de tendresse entre vous et dans l’idĂ©al de faire place aux confidences. La communication une des bases pour avoir de la complicitĂ© La communication est primordiale dans un couple pour que ce dernier fonctionne bien et que les deux partenaires s’entendent et soient Ă©panouis. Pourtant, nombreux sont les couples qui nĂ©gligent cet aspect de la vie Ă  deux. Il est important d’échanger pour toujours apprendre Ă  connaitre son/sa partenaire. MĂȘme aprĂšs 15 ans de vie Ă  deux on peut toujours dĂ©couvrir des choses l’un sur l’autre. Il arrive que certaines personnes pensent que l’amour et les sentiments sont acquis de maniĂšre dĂ©finitive et que la communication est uniquement nĂ©cessaire lors de la sĂ©duction, lors des premiers moments ensemble ou lorsqu’une dispute Ă©clate. Pour crĂ©er une vĂ©ritable complicitĂ© amoureuse ou une complicitĂ© sexuelle il faut toujours Ă©changer sur ses idĂ©es ou ses ressentis et partager pour que le bonheur amoureux soit au rendez-vous. La patience pour avoir de la complicitĂ© dans un couple Je sais que beaucoup d’hommes et de femmes visitant mon site sont dans des relations qui viennent de se crĂ©er depuis quelques mois. Pourtant il y a dĂ©jĂ  cette peur, ce manque de complicitĂ© dans le couple qui se fait dĂ©jĂ  ressentir. Cependant, il y a un autre Ă©lĂ©ment Ă  prendre en considĂ©ration quand on veut se rapprocher de celui ou celle que l’on aime, la patience. Il ne suffit pas de se demander comment crĂ©er une complicitĂ© avec un homme ou avec une femme et paniquer quand on n’y parvient pas. Comme je l’ai expliquĂ© il faut le temps d’apprendre Ă  connaitre son/sa partenaire, il faut que les rĂ©flexes se crĂ©ent et cela demandent du temps. Il ne faut pas se baser sur les films ou sĂ©ries dans lequels au bout de 3 jours on a l’impression que les personnages se connaissent depuis 20 ans. Le fait de commettre des erreurs, de ne pas encore connaitre par cƓur son homme, sa femme ce n’est pas grave, il faut donner du temps Ă  votre relation afin de ne pas prĂ©cipiter les choses. Amicalement, Votre coach en vie de couple pour crĂ©er de la complicitĂ© amoureuse Alexandre CORMONT

Lepape François a regrettĂ© que la famille soit considĂ©rĂ©e en Occident comme « une institution dĂ©passĂ©e » et a prĂŽnĂ© l’union sacrĂ©e « entre un homme et une femme », Ă  l’occasion d’un discours annuel devant les diplomates accrĂ©ditĂ©s auprĂšs du Saint-SiĂšge.

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Sommaire Lui donner envie de vous revoir en le faisant rire. Avoir des rĂ©fĂ©rences communes, un signe pour qu'un homme veuille revoir une femme. Envie de se revoir : retenir l'attention PrĂ©ambule je songe avant mĂȘme de vous glisser mes pensĂ©es ici, Ă  tous ceux qui vont soutenir le contraire de ce que je vais exposer, m'opposer toutes ces exceptions qui ne feront que confirmer ce que je pense ĂȘtre une rĂšgle. Donc avant mĂȘme d’entendre les contradicteurs je dis Oui il y a des exceptions mais ayons l’humilitĂ© d’accepter ou de reconnaĂźtre que nous n’en sommes pas ou ne vivons pas forcĂ©ment dans l’exception. J'ajouterai que je ne parle ici que des femmes mais j'imagine que les hommes ne sont pas vraiment diffĂ©rents sauf que je n'en frĂ©quente quoi les femmes se rĂ©fĂšrent-elles lorsqu’elles parlent de cette fameuse "Ă©tincelle" qui va les pousser Ă  dĂ©marrer une relation ou pas, Ă  la creuser ou Ă  la faire avorter ? Je dis bien "avorter" car aprĂšs quelques RV on ne peut pas considĂ©rer qu’on connaĂźt quelqu’un. DĂšs lors, le choix que l’on fait de se dĂ©tourner de quelqu'un qui vous a pourtant attirĂ© au dĂ©part n’est basĂ© que sur une intuition et non sur la connaissance de l’autre et sa rĂ©elle incompatibilitĂ© avec lui. En fait, sans le savoir, quand elles parlent d'Ă©tincelle, les femmes se rĂ©fĂšrent Ă  quelque chose qu’elles ont connu plus jeune. Cette flamme qui existait dĂšs les premiers instants d’une rencontre. Petite histoire "Elle avait 20 ans, le trouvait marrant, mignon, craquait sur son sourire et le coeur se mettait Ă  battre dĂšs les premiers rendez-vous. A peine l’avait-elle quittĂ© que dĂ©jĂ  elle pensait Ă  lui et avait hĂąte de le revoir. Sans mĂȘme parler de coup de foudre ou de passion, bien que cela semble s’en rapprocher, il s’agissait d’une sensation assez forte, vite perceptible, une sensation qui la poussait vers l’avant et vers l’avenir. Elle se lançait Ă  corps perdu dans cette nouvelle idylle qui finissait parfois par se transformer en une vĂ©ritable histoire d'amour." C'est justement parce que toutes les femmes ont connu, Ă©tant jeunes, des histoires d'amour qui ont donc commencĂ© par cette Ă©tincelle, qu'elles ont tendances Ă  fonder leurs dĂ©cisions par la suite, pendant une bonne partie du reste de leur vie et le plus souvent totalement inconsciemment, sur le raisonnement suivant SI Homme qui me plaĂźt + Ă©tincelle = possible histoire d’amour ce qui n’est pas faux DONC Homme qui me plaĂźt + pas d’étincelle = histoire d’amour impossible Ă  terme Et cette seconde Ă©quation va de soi pour les femmes parce qu’elles partent du postulat implicite suivant "C’est grĂące Ă  l’interaction amoureuse qui prĂ©-existe ou pas entre un homme et une femme, que naĂźt une Ă©tincelle chez elle ou pas." Autrement dit, "l'Ă©tincelle" est un indicateur fiable d'une interaction amoureuse ou de son absence. Le problĂšme c’est que ce postulat est complĂ©ment faux, "l'Ă©tincelle" n'est un indicateur de rien du tout. Je m’en expliquerai plus bas. Partant de lĂ , assurĂ©es que "l’étincelle" est lĂ  clĂ© pour ne pas se tromper, les femmes vont totalement et aveuglement s’en remettre Ă  elle pour persĂ©vĂ©rer avec ce nouveau venu ou le laisser tomber trĂšs rapidement. Cela amĂšne la plupart d'entre-elles Ă  ne plus se lancer dans une relation mĂȘme quand elles rencontrent quelqu’un qui a objectivement tout pour leur plaire au dĂ©part, quelqu’un qui d’ailleurs, rencontrĂ© quelques annĂ©es plus tĂŽt les aurait probablement faites "craquer". Cela aboutit Ă  une existence jalonnĂ©e de rencontres sans suite ou d’aventures plus ou moins brĂšves, et une rarĂ©faction des histoires d’amour, voire leur disparition totale puisque pour qu’il y ait histoire encore faut-il qu’il y ait relation dans la durĂ©e et que ces femmes, n’y croyant pas dĂ©s le dĂ©part par manque de "feeling", ce fameux et souvent pathĂ©tique "feeling", je dĂ©teste ce mot franglais synonyme d'Ă©tincelle, ne laissent dĂ©s lors pratiquement plus le temps Ă  aucune relation de s’installer. Elles sont tellement habituĂ©es Ă  associer "Ă©tincelle" Ă  "perspective amoureuse" que si "l’étincelle" n’est pas lĂ , elles perdent toute envie, toute motivation d’aller plus loin, persuadĂ©es que mĂȘme si elles se lançaient, ça n’aboutirait Ă  rien donc autant zapper tout de suite et chercher quelqu'un d'autre. Mais le hic, c’est que le postulat implicite tout autant que le raisonnement sur lequel il repose est faux je vais le rĂ©pĂ©ter pour ĂȘtre limpide "Puisque c’est de l’interaction amoureuse qui se crĂ©e entre un homme et moi que jaillit l'Ă©tincelle, s'il n'y a pas d'Ă©tincelle et bien qu'un homme me plaĂźse, il est inutile de poursuivre avec lui car aucune histoire d'amour n'est Ă  espĂ©rer cette relation." Je vais maintenant pour expliquer pourquoi tout raisonnement/choix/rĂ©flexion qui dĂ©coule de cette idĂ©e, est une purement et simplement une aberration. Et c’est pourtant sur la base de cette aberration que bien des femmes orientent leur choix. Alors en quoi, croire que "l’étincelle" est un indicateur fiable, est une grossiĂšre erreur ? Tout bonnement parce que ça n’est pas l’interaction amoureuse ou l'attraction entre deux personnes qui est responsable de cette soit disant Ă©tincelle. C'est seulement notre propre Ă©tat psychique/Ă©tat d'esprit Ă  ce moment lĂ . En d'autres mots, notre sensation n'a rien Ă  voir avec la personne qui est en face de nous et dont nous ne connaissons encore rien sinon qu'elle nous attire mais a tout Ă  voir avec nous-mĂȘmes. Je m’explique. Lorsqu’on est jeune, que notre personnalitĂ© se construit ou s’affirme, on est par nature trĂšs entier, idĂ©aliste, excessif, optimiste, rĂȘveur. Bref, on a une tendance naturelle Ă  s’emballer pour tout ce qui est nouveau et agrĂ©able une personne, une activitĂ©, un projet. On ne dĂ©cide pas de s’emballer, c’est juste comme ça que l’on rĂ©agit Ă  cet Ăąge lĂ  et cela ne relĂšve d'aucun choix. Quand on a prit "de la bouteille", devant une mĂȘme situation qui, quelques annĂ©es auparavant, nous aurait fait tourner la tĂȘte, on rĂ©agit de façon plus sereine, moins passionnĂ©e et c'est normal. On a beau avoir la sensation de ne pas changer ou de ne rien faire pour, le temps et les Ă©vĂ©nements s’en chargent. Devant une situation identique, on ne rĂ©agit plus Ă  30, 40, 50 ans de la mĂȘme façon qu'Ă  10, 15, 20 parce que nous ne percevons plus les choses de la mĂȘme n’est pas ce qui est autour de nous qui change mais simplement notre perception des choses. Nous connaissons tous ces gens peut-ĂȘtre vous qui ne cessent de dire "C'Ă©tait mieux de mon temps". Avant les Ă©tĂ©s duraient plus longtemps, la vie Ă©tait plus douce, moins chĂšre, les gens Ă©taient plus aimables, il y avait moins de violence, etc, etc... Bref, Ă  en croire les nostalgiques, plus le temps passe, plus tout empire. Et pourtant, dans les faits il n'y a pas plus de malheureux aujourd'hui qu'il y a 20 ans. Dans les faits, Ă  de rares exceptions, plus on avance, plus tout progresse. Pas de guerre devastatrice depuis plus de 70 ans du jamais vu, avec la mĂ©decine, l'alimentation, les lois anti polution, anti tabagisme, la durĂ©e moyenne de vie Ă  doublĂ© en 150 ans, les pays pauvres sont moins pauvres, en 25 ans la famine dans le monde Ă  Ă©tĂ© pratiquement divisĂ©e par deux, etc... A une autre Ă©chelle, c'est un peu comme lorsqu’on revient dans la cour de notre Ă©cole maternelle et que l’on a l’impression que tout est devenu plus petit, plus gris, plus banal. On avait gardĂ© le souvenir de ce lieu Ă  travers nos yeux d’enfants et on est un peu déçu de se rendre compte que l’arbre gĂ©ant de nos souvenirs, ce chĂȘne qui trĂŽnait majestueux au milieu d’une immense cour de recrĂ©ation n’est en fait qu’un arbre bien banal plantĂ© au milieu d'un patio Ă©troit. On sait bien que l’arbre oĂč la cour n’ont pas pu rapetisser entre le temps oĂč nous Ă©tions enfant et aujourd’hui. On se rend bien compte que c'est notre perception du lieu qui a changĂ©. Quoi qu'on fasse, on ne reverra jamais cet arbre tel qu'on se le remĂ©more. Cet arbre lĂ , le majestueux, appartient au passĂ©. En ce qui concerne les choses ou les lieux, il est aisĂ© de se faire une raison et d’admettre l'influence de notre perception sur la rĂ©alitĂ©. Malheureusement il semble en ĂȘtre tout autrement en ce qui concerne les sentiments, les sensations. Difficile d’admettre que ce qui vous a fait chavirer un jour n’était pas la personne que vous aviez face Ă  vous mais simplement la perception que vous aviez d’elle avec votre coeur, vos yeux, votre esprit d’ado ou de jeune adulte et/ou des circonstances particuliĂšres, du contexte. Mais, comme l’arbre de la cour d’école passĂ© par le prisme des yeux d'enfants, le mĂȘme homme avec le mĂȘme sourire et les mĂȘmes qualitĂ©s, vu par un coeur d’étudiant dans le contexte de vacances d'Ă©tĂ© inoubliables ne provoque pas du tout la mĂȘme rĂ©action que vu par un coeur d’adulte dans le contexte routinier du boulot. Pourtant objectivement c’est bien la mĂȘme personne tout aussi capable de se faire aimer de vous. Et si on ne parvient pas Ă  admettre, d'une part que les sensations qui nous ont tant plues appartiennent Ă  une pĂ©riode passĂ©e, un contexte oĂč nous Ă©tions psychologiquement aptes Ă  les vivre et d'autre part que ces sentiments n'Ă©taient absolument pas liĂ©s Ă  la personne qu’on avait en face de soi Ă  ce moment lĂ  mais Ă  notre perception alors, on est vouĂ© Ă  rechercher indĂ©finiment l’impossible. Aucun homme ne pourra provoquer chez une femme et vice vers ça une sensation qui appartient au passĂ©, qui n’existait que parce qu’on Ă©tait soi-mĂȘme diffĂ©rent de ce que l'on est Ă  prĂ©sent. Aucun homme ne saurait faire reculer le temps et remplacer comme par magie votre coeur d'adulte par un coeur d'ado. Si on comprend cela, se rĂ©fĂ©rer Ă  ce fameux "feeling" pour se projeter dans une possible relation avec un homme est bien une aberration lorsqu’une femme n’est plus adolescente ou trĂšs jeune. Il est probable qu’elle ne ressente plus jamais ce "petit truc" ou en tous cas extrĂȘmement rarement car sa propre configuration a changĂ©. Le problĂšme alors n’est pas l’homme qu’elle a en face d’elle mais juste le manque total de discernement dont elle fait preuve Ă  propos d'elle-mĂȘme. J’irai mĂȘme encore plus loin dans mon raisonnement en affirmant que cet Ă©tat de fait la perception qui change avec les annĂ©es est normal, et qu'il serait malsain qu'il en soit autrement. En effet, se remettre Ă  ressentir - adulte - des sensations qui appartiennent Ă  l’adolescence est plutĂŽt un signe d’immaturitĂ© et de dĂ©sĂ©quilibre, et fonder une possible relation lĂ -dessus est pour le moins pĂ©rilleux. Aznavour a Ă©crit "il est doux de revenir aux sources du passĂ©, on a souvent besoin d’un bain d’adolescence" et je suis d’accord, mais ne se fier qu’à cette Ă©poque rĂ©volue pour prendre des dĂ©cisions essentielles telles que juger la viabilitĂ© potentielle d’une relation pour anticiper l'avenir est complĂštement irrationnel et immature. Cela ne peut mener qu’à une seule chose, passer Ă  cotĂ© de personnes qui ont tous les atouts pour nous faire vivre une belle relation et dont le seul vrai handicap est une incapacitĂ© Ă  faire naitre une â€œĂ©tincelle” qui appartient Ă  un passĂ© rĂ©volu et Ă  une personne que nous ne serons plus jamais ! Tout est plus une question de perception que de rĂ©alitĂ© et on ne peut pas raisonnablement espĂ©rer retrouver une perception liĂ© Ă  ce que nous ne sommes plus. Tant qu’il n’y aura pas cette prise de conscience essentielle et que les femmes continueront Ă  ne se fier qu’à "l'Ă©tincelle" cette sensation subjective et anachronique pour prĂ©sager de leur sentiments Ă  venir envers quelqu’un qui a, au dĂ©part, Ă  priori tout pour leur plaire, il n’y a aucune raison pour que les choses changent. Ce ne seront toujours que des dĂ©ceptions ou des semi Ă©checs. Si l'attirance peut relever du hasard, en revanche, l’amour, lui, n’arrive pas par hasard, ne naĂźt pas d'une "Ă©tincelle" mais il se construit. Cela me semble une Ă©vidence mais ça ne semble pas l’ĂȘtre pour tout le monde. Cela fait d'ailleurs l’objet de mon prochain billet intitulĂ© "L'amour existe-t-il d'emblĂ©e ou se construit-il ?". Lapersonne qui n'est pas amoureuse aura l'impression de vivre une amitiĂ© exceptionnelle, telle que dĂ©crite plus haut. Alors qu'en rĂ©alitĂ©, pour la seconde personne qui, Lorsque l’on parle de sĂ©duction, lorsqu’il s’agit de trouver chaussure Ă  son pied ou bien encore de rester serein dans sa relation, il y a des choses Ă  savoir pour mettre toutes les chances de son cĂŽtĂ©. Puisque l’on est sur DĂ©codeur du Non-Verbal, il sera facile pour moi de faire le lien entre cette thĂ©matique de la sĂ©duction et ses codes gestuels associĂ©s. En effet, je ne pense pas me mouiller en disant que la communication non-verbale va jusqu’à reprĂ©senter, Ă  un niveau primitif, 99% du jeu de sĂ©duction. Que ce soit pour rencontrer une nouveau elle partenaire ou entretenir une relation durable, comprendre les rouages du corps n’est pas un luxe. Il est essentiel. Le langage amoureux du corps Je pourrais parler des heures de ce sujet. J’ai d’ailleurs un projet en ce sens qui se met en place autour de cette thĂ©matique langage corporel et sĂ©duction. Je vous en reparlerai trĂšs bientĂŽt. 😉 Mais aujourd’hui je vais la faire courte et vous montrer que le langage amoureux du corps n’est pas si compliquĂ© que ça Ă  comprendre. En effet, il suit un schĂ©ma relativement universel. Alors plutĂŽt que de vous Ă©numĂ©rer Ă  la PrĂ©vert une liste des gestes de sĂ©duction ou bien encore de vous expliquer comment sĂ©duire je laisse les coachs faire leur mĂ©tier pour cela, je vais simplement vous donner dans cet article une roadmap non-verbale et comportementale des codes amoureux. Voici la carte qui va vous permettre de comprendre, Ă  travers l’étude de la gestuelle, les diffĂ©rentes Ă©tapes du jeu de sĂ©duction. Que vous soyez un homme ou bien une femme, ces Ă©tapes du langage amoureux du corps sont au nombre de 5. Elles suivent un cheminement logique et invariable qui conduit deux personnes de sexe opposĂ© de l’anonymat Ă  une relation pouvant durer une vie. Ces Ă©tapes sont truffĂ©es de signaux non-verbaux spĂ©cifiques. Les connaĂźtre et les repĂ©rer vous fournira, j’en suis certain, un sĂ©rieux avantage dans vos futurs rencontres. 5 Ă©tapes pour dĂ©coder le langage du corps amoureux Dans l’ordre et au menu de cet article, nous avons donc Etape 1 attirer l’attention Etape 2 la reconnaissance rĂ©ciproque Etape 3 l’échange de mots Etape 4 le touchĂ© et Etape 5 le rapport sexuel Chacune de ces phases dispose de ses propres signaux non-verbaux. Etape 1 Attirer l’attention Que vous soyez un homme ou une femme, avant mĂȘme que la rencontre ne soit initiĂ©e, vous envoyez inconsciemment des signaux visant Ă  attirer l’attention des personnes du sexe opposĂ©. Dans cette phase, il existe diffĂ©rents dispositifs mis en place pour atteindre 3 buts essentiels Le premier est de montrer sa prĂ©sence physique, de faire remarquer aux personnes du sexe opposĂ© sa prĂ©sence. Il existe chez les hommes et chez les femmes diffĂ©rentes stratĂ©gies pour montrer sa prĂ©sence. 2 amies pourront par exemple rirent aux Ă©clats en tout cas plus fort que nĂ©cessaire Ă  la terrasse d’un cafĂ© pour signaler leur prĂ©sence. MĂȘme si d’apparence, elles semblent plongĂ©es dans leur conversation, ces rires ne sont pas anodins et peuvent consister en un signal disant “Nous sommes là”. Il existe Ă  ce titre un langage non-verbal bien spĂ©cifique selon le sexe. Car effectivement le second but de cette phase, au delĂ  de montrer sa prĂ©sence physique, c’est de clarifier de quel genre on est masculin ou fĂ©minin. Le langage amoureux du corps affichĂ© dans cette phase vise Ă  montrer son genre. Certains gestes sont spĂ©cifiquement attribuĂ©s Ă  l’un ou l’autre des sexes par exemple un mouvement rapide des cheveux est caractĂ©ristique chez une femme. Cependant je prĂ©fĂšre vous prĂ©venir tout de suite un message surtout pour les femmes qui lisent l’article, mĂȘme s’il existe des maniĂšres pour un homme de montrer qu’il en est un, l’éventail gestuel masculin dans cette premiĂšre phase est beaucoup moins important que chez la gente fĂ©minine. Sorry 😉 Enfin 3Ăšme but de cette phase, montrer que l’on ne reprĂ©sente pas une menace et que le contact social n’est pas une difficultĂ©. Une gestuelle de soumission est conseillĂ©e dans cette phase. Cette derniĂšre indique simplement que l’on peut ĂȘtre approchĂ© sans craindre de reprĂ©sailles les paumes de mains ouvertes, une attitude ouverte font lĂ©gion dans cette phase. C’est un point que d’ailleurs un certain nombre d’hommes manque en affichant par exemple un surplus de virilitĂ© qui n’est bien souvent pas nĂ©cessaire. Leur attitude rappelle qu’ils sont des hommes mais ils oublient complĂštement de montrer qu’ils sont accessibles. A l’occasion de cette premiĂšre Ă©tape et avant mĂȘme d’échanger mot 3Ăšme Ă©tape, des signaux non-verbaux sont Ă©mis pour montrer sa disponibilitĂ©, son accessibilitĂ©, attirer l’attention et montrer de quel sexe on est. Tout ceci est bien entendu inconscient et je rĂ©sume la chose de maniĂšre assez succincte. Bref, continuons et passons Ă  l’étape 2 la reconnaissance rĂ©ciproque. Etape 2 La reconnaissance rĂ©ciproque En mĂȘme temps que ces signaux sont envoyĂ©s en Ă©tape 1, hommes et femmes scrutent inconsciemment qui y rĂ©pond favorablement. Cette seconde Ă©tape consiste donc Ă  lire et Ă  interprĂ©ter car La sĂ©duction est un processus de sĂ©lection. Elle permet aussi bien d’unir deux personnes que de montrer clairement le dĂ©sintĂ©rĂȘt. C’est un processus essentiel de l’évolution humaine. Si vous Ă©mettez des signaux et qu’aucun signal n’est envoyĂ© en retour. Il y a peu de chances pour que la phase 3 ait lieu. Si Ă  l’inverse, des signes de reconnaissance rĂ©ciproque tel qu’un sourire sont observables, il est temps d’engager l’étape 3. La reconnaissance rĂ©ciproque dispose elle aussi de codes non-verbaux bien spĂ©cifiques le sourire n’est qu’un exemple. Et je crois que se trouve ici le tombeau amoureux de pas mal de personnes. Ne pas voir ces signes de reconnaissance, c’est reste bloquer Ă  cette phase 2 bien que les feux verts soient allumĂ©s pour engager la conversation. Donc si un feedback positif est envoyĂ©, la phase 3 peut s’engager. D’ailleurs cette phase 3, c’est bien souvent celle que l’on pense ĂȘtre la premiĂšre phase de la sĂ©duction. C’est vrai et faux. C’est certainement la premiĂšre phase consciente. Mais les deux premiĂšres purement inconscientes, permettent de prĂ©parer le terrain de cette phase 3 visant un rapprochement entre les deux personnes un rapprochement nĂ©cessaire Ă  l’évolution de cette relation embryonnaire. Etape 3 Echange de mots Les mots employĂ©s ne sont pas si importants que ca et c’est surtout la façon de le dire qui importe plus. L’importance des mots n’est pas si importante. 😉 Des expĂ©riences ont montrĂ© que le simple fait de dire “bonjour” marche la plupart du temps pour des hommes et quasi tout le temps pour les femmes pour engager la conversation. Rappelez vous qu’on est Ă  99% de non-verbal dans ce contexte. Dans cette phase de discussion l’un en face de l’autre, il s’agit de jauger l’autre, de jauger sans niveau de confiance, de sympathie. Le non-verbal est toujours essentiel ici. Si le contact passe bien, les signaux non-verbaux font des va et vient invitant Ă  plus de proximitĂ©. Le but ultime de la sĂ©duction est d’engendrer une proximitĂ© rapprochĂ©e avec l’autre permettant, Ă  terme, la relation sexuelle. Il faut garder simplement en tĂȘte que cette phase vise Ă  Ă©tablir du contact et de la proximitĂ©. Et si tout se passe bien, on passe Ă  l’étape 4. Etape 4 le contact tactile La 4Ăšme phase est la phase oĂč le toucher commence et oĂč la sĂ©duction transcende la logique des mots. Dans cette phase, on communique dans un mode plus ancien et plus romantique. Disons qu’à une certaine Ă©poque il y a plus d’une centaine de milliers d’annĂ©es, le travail de sĂ©lection d’un partenaire Ă©tapes 1, 2 et 3 que je viens d’énumĂ©rer n’était pas aussi dĂ©veloppĂ©. La sĂ©duction apparaissait dans son stade le plus primitif le niveau tactile. D’ailleurs le toucher est le plus vieux sens apparu chez les Hommes juste aprĂšs l’odorat. l’ouĂŻe, la vue et le goĂ»t sont arrivĂ©s bien aprĂšs La phase du toucher commence avec un lĂ©ger contact tactile. Ce pourra ĂȘtre un effleurement de genou sous la table en allant jusqu’à un geste plus dĂ©libĂ©rer de la main sur le bras de l’autre. Le toucher est si puissant que le premier contact doit ĂȘtre rĂ©alisĂ© avec beaucoup de prĂ©caution mais il s’avĂšre nĂ©cessaire avant de passer Ă  la derniĂšre Ă©tape. Etape 5 Rapport sexuel Lorsque les deux partenaires reçoivent une rĂ©assurance Ă  travers le toucher de l’un et l’autre, la relation sexuelle peut subvenir. Le toucher gagne en intimitĂ© et en intensitĂ©. Cette phase la plus intime de la sĂ©duction est, comme les autres Ă©tapes, remplies de signaux non-verbaux Ă©treindre, plonger son regard dans celui de l’autre, se blottir, se cĂąliner, s’embrasser, etc
 menant Ă  l’acte sexuel Une fois l’acte sexuel accompli, certains disent que l’interaction Ă  comprendre les 5 Ă©tapes que je viens de prĂ©senter perd de sa magie mais aussi c’est parce qu’aprĂšs avoir “nĂ©gociĂ©â€ initialement cette proximitĂ©, le couple n’a plus besoin de renĂ©gocier ensuite avec la mĂȘme ardeur. Puisque la proximitĂ© n’est plus autant un problĂšme qu’au dĂ©but, moins de signaux ont besoin d’ĂȘtre Ă©changĂ©s pour l’atteindre. En prenant pour acquis la proximitĂ© des corps, le langage corporel des amoureux devient plus calme par rapport aux couples qui n’ont pas encore atteint l’étape 5. Minute papillon. Une remarque quand mĂȘme. Je relis mon article et j’ai l’impression que les Ă©tapes semblent s’enchainer en quelques minutes. Je tiens donc Ă  prĂ©ciser que le temps peut varier de quelques heures Ă  plusieurs mois entre ces diffĂ©rentes phases. Je n’ai pas parlĂ© Ă©galement de la suite donnĂ©e Ă  ces 5 phases celle de la relation. Le langage du corps est aussi une donnĂ©e qui jouera un rĂŽle important dans le succĂšs ou non de la relation. En brossant simplement le panorama non-verbal des codes amoureux, j’imagine que vous avez des questions A vous la parole !Quel thĂšme/Ă©tape aimeriez-vous que j’approfondisse ? DĂźtes-le moi dans les commentaires 😉

Jaimerais voir la diffĂ©rence de sensation entre un homme et une femme. revenir en haut. Anonyme. Inscrit le : 17 janv. 2008. PostĂ© le: 10 fĂ©vrier 2010 19:47:33 EST Tipoune a Ă©crit C'est clair que je ferais de quoi avec mon entre-jambe!!! Je passerais pas mal de temps Ă  l'explorer. Autrement je resterais effouarĂ© en bavant! Ça ferait un bien fou!! moi si je me ferait

Analyses 25 octobre 2019 - Reproduction interditeRapide tour d’horizon pour comprendre le phĂ©nomĂšne des inĂ©galitĂ©s entre femmes et hommes Ă  l’école, au travail, en politique et Ă  la maison. Extrait de notre livret pĂ©dagogique Les inĂ©galitĂ©s expliquĂ©es aux jeunes, disponible Ă  la commande. À l’école, les filles, tĂȘtes de classe ? Les filles ont en gĂ©nĂ©ral de meilleures notes que les garçons. En primaire comme au collĂšge, elles sont aussi bonnes que leurs camarades masculins en mathĂ©matiques. Elles obtiennent plus souvent le bac et sont plus nombreuses Ă  l’universitĂ©. Pourtant, les garçons sont majoritaires dans les filiĂšres scientifiques au lycĂ©e, ils dĂ©crochent davantage le bac S et sont plus prĂ©sents ensuite dans les Ă©coles qui mĂšnent aux emplois les plus valorisĂ©s et les mieux rĂ©munĂ©rĂ©s. L’école, confortĂ©e par les stĂ©rĂ©otypes qui peuplent notre quotidien, encourage peu les garçons Ă  s’orienter vers les Ă©coles d’infirmiers et les filles vers les Ă©coles d’ingĂ©nieurs, par exemple. Aujourd’hui, les femmes ne reprĂ©sentent que 7 % des pilotes de ligne professionnels. Il y a encore du chemin Ă  faire. Au travail, les femmes restent moins bien payĂ©es À la fin des annĂ©es 1960, le salaire des femmes reprĂ©sentait les deux tiers de celui des hommes. L’écart s’est beaucoup rĂ©duit dans les annĂ©es 1970 et 1980, mais, depuis les annĂ©es 1990 le rattrapage est plus lent. Tous temps de travail confondus emplois Ă  temps complet et Ă  temps partiel, les salaires des femmes sont Ă©quivalents en moyenne Ă  75 % des salaires des hommes. Les femmes touchent donc 25 % de moins que les hommes. L’écart se rĂ©duit Ă  16 % quand on ne prend en compte que les emplois Ă  temps complet. Cette diffĂ©rence s’explique notamment parce que les femmes sont plus nombreuses Ă  travailler Ă  temps partiel et dans des secteurs moins bien rĂ©munĂ©rĂ©s. Les femmes ne rĂ©ussissent pas moins que les hommes dans certaines carriĂšres, et les hommes ne rĂ©ussissent pas plus que les femmes dans d’autres. Le problĂšme, c’est plutĂŽt que les femmes et les hommes n’accĂšdent pas aux mĂȘmes carriĂšres. Pas nombreuses au sommet de la hiĂ©rarchie Une entreprise du privĂ© sur cinq, comptant entre 5 et 19 salariĂ©s, est dirigĂ©e par une femme. Pour les entreprises de plus de 50 salariĂ©s, c’est moins d’une sur sept ! Deux ingĂ©nieurs sur dix sont des femmes. Dans le secteur public, c’est pareil actuellement la France ne compte par exemple que 27 prĂ©fĂštes sur 130 prĂ©fets et 29 ambassadrices sur 192 ambassadeurs. Quatre dĂ©putĂ©s et trois sĂ©nateurs sur dix sont des femmes. Mais pour les maires, c’est seulement une sur six et les femmes ne dirigent que six des 41 plus grandes villes de France. En 2012, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a constituĂ© le premier gouvernement paritaire en France, dans l’histoire de la RĂ©publique. La situation des femmes en politique progresse mĂȘme si les hommes restent globalement majoritaires aux postes Ă  responsabilitĂ©s. InĂ©gaux ou diffĂ©rents ? D’oĂč viennent ces Ă©carts ? À la naissance, une fille n’est pas davantage capable qu’un garçon de passer la serpilliĂšre, un garçon n’est pas plus douĂ© pour piloter un avion qu’une fille. Il existe des diffĂ©rences, physiques notamment hommes et femmes n’ont pas la mĂȘme musculature par exemple. Et encore, il y a des filles costaudes et des hommes chĂ©tifs. Les mĂ©tiers oĂč la force physique compte sont de moins en moins nombreux. Cette diffĂ©rence physique devrait donc avoir moins d’impact sur la rĂ©partition des emplois entre les femmes et les hommes. Pourtant, les femmes sont encore minoritaires dans de nombreux secteurs. Et bizarrement, Ă  la maison, ce sont les femmes – censĂ©es ĂȘtre moins fortes – qui font les tĂąches les plus fatigantes. Les tĂąches mĂ©nagĂšres À la maison, les femmes consacrent en moyenne 4 h par jour aux tĂąches domestiques. Les hommes 2 h 30. Les hommes font le plus souvent ce qui est visible la cuisine pour les invitĂ©s, le jardinage, le bricolage. Et les femmes font les activitĂ©s qui ne se voient pas et et qui doivent ĂȘtre recommencĂ©es rĂ©guliĂšrement les repas de tous les jours, la vaisselle, les lessives, s’occuper des enfants. Quand des parents se sĂ©parent, les pĂšres sont bien obligĂ©s de tout faire, et ils s’en sortent ! Les choses changent bien sĂ»r. Mais pas bien vite en dix ans, les hommes ont augmentĂ© d’une minute seulement leur temps consacrĂ© au mĂ©nage ! Tout petit dĂ©jĂ ... Les filles et les garçons ne sont pas Ă©levĂ©s de la mĂȘme façon. MĂȘme avec les bĂ©bĂ©s, les parents n’ont pas la mĂȘme attitude avec une petite fille ou un petit garçon. Plus tard, la sociĂ©tĂ© apprend aux filles Ă  devenir des filles et aux garçons Ă  devenir des garçons. Dans les livres pour enfants, ceux qui commandent sont presque toujours des garçons. Les filles qui aiment les jeux de garçons et les garçons qui aiment les jeux de filles ne sont souvent pas bien vus. Dans le monde du travail, on retrouve surtout des femmes dans la communication, l’enseignement, le social lĂ  oĂč on s’occupe des autres. Comme on trouve normal que les femmes s’occupent des enfants. Merci la loi ! 1804 dans le Code Civil, il est Ă©crit que la femme doit obĂ©issance Ă  son mari ». 1808 crĂ©ation du baccalaurĂ©at rĂ©servĂ© aux garçons. 1861 accĂšs au baccalaurĂ©at pour les filles. 1907 les femmes ont le droit de percevoir leur salaire. 1924 programmes des baccalaurĂ©ats identiques pour les garçons et les filles. 1944 les femmes obtiennent le droit de voter en France. 1965 les femmes ont le droit d’ouvrir un compte en banque sans l’accord de leur mari et peuvent travailler sans l’autorisation de leur pĂšre ou de leur mari. 1983 adoption de la loi sur l’égalitĂ© des salaires entre hommes et femmes. 1999 amendement de la Constitution de la VĂšme RĂ©publique la loi favorise l’égal accĂšs des hommes et des femmes aux mandats Ă©lectoraux et aux fonctions Ă©lectives ». 2000 loi sur la paritĂ©, qui oblige les partis politiques Ă  inscrire autant de femmes que d’hommes sur les listes de candidats aux Ă©lections municipales, rĂ©gionales, sĂ©natoriales et europĂ©ennes. 2011 adoption de la loi qui prĂ©voit l’instauration de quotas de femmes dans les instances dirigeantes et les conseils d’administration des grandes entreprises. 2014 adoption de la loi pour l’égalitĂ© rĂ©elle entre les femmes et les hommes qui vise Ă  combattre les inĂ©galitĂ©s entre hommes et femmes dans les sphĂšres privĂ©e, professionnelle et publique. Les inĂ©galitĂ©s expliquĂ©es aux jeunes. Sous la direction de Nina Schmidt, Ă©dition de l’Observatoire des inĂ©galitĂ©s, avril 2018. 48 pages ISBN 978-2-9553059-3-5 Prix 5 € hors frais d’envoi. Voir le sommaire AJOUTER AU PANIER Feuilleter quelques pages Illustrations rĂ©alisĂ©es par Damien Roudeau et Guillaume Reynard.
Ilest tout a fait sĂ»r et sans danger de voyager en Iran lorsque l’on est une femme seule ou en petit groupe.Beaucoup entreprennent ce voyage en solo sans aucune difficultĂ© ou danger.Comme
Sommaire Comment attirer un homme ?Les artifices pour favoriser l'attiranceEst-il possible d'attirer n'importe quel homme ?Susciter et maintenir l'attiranceL'attirance ne connaĂźt aucune rĂšgle, dĂ©pend des gens mais aussi du contexte difficile de s'y retrouver. Attirer un homme, c'est possible mĂȘme sans une plastique de rĂȘve. L'homme n'est pas inlassablement attirĂ© par le mĂȘme physique. Attirer du regard, par une dĂ©marche sensuelle ou grĂące Ă  une tenue aguicheuse, les techniques sont dĂ©sir masculin est largement stimulĂ© par la vueSi le dĂ©sir sexuel chez la femme est davantage stimulĂ© par l'ouĂŻe, l'homme pour sa part est plus sensible au visuel. Pour favoriser l'attirance, qui naĂźt en grande partie du dĂ©sir, il est donc primordial d'user d'artefacts visuels. Mais que lui donner Ă  voir ?L'attirance du nu ou l'art de suggĂ©rer ?Un corps de femme nue a toutes les chances d'attirer un homme. Dans ces conditions, le dĂ©colletĂ© plongeant qui donne un aperçu des seins et le short ou la jupe courte qui donnent Ă  voir le haut des cuisses sont des armes efficaces pour favoriser l'attirance sexuelle. Encore faut-il en user avec parcimonie. En dĂ©voilant toute son anatomie, la femme peut engendrer un manque de curiositĂ© l'homme se contente de regarder ce que la femme lui offre Ă  voir, sans avoir envie d'aller plus loin faute de challenge. Se dĂ©nuder pour attirer peut en outre ĂȘtre perçu comme de la vulgaritĂ©, parfois un obstacle Ă  l' ce contexte, laisser Ă  peine entrevoir Ă  l'homme une dentelle de soutien-gorge ou lui permettre d'imaginer un corps par jeu de transparence peut ĂȘtre d'autant plus favorable Ă  l'attirance. DĂ©voiler sans trop en montrer, l'art de la suggestion est souvent la clĂ© pour attirer un prĂ©fĂšrent les hommes ?Poitrine opulente et fesses rebondies ou silhouette filiforme de magazine de mode ? Seins refaits ou plastique naturelle ? Bouche pulpeuse ou lĂšvres minces ? Si la plupart des hommes sont attirĂ©s par les parties du corps Ă  connotation sexuelle - les seins, les cuisses, les fesses, les lĂšvres - tous n'ont pas les mĂȘmes prĂ©fĂ©rences en matiĂšre de taille et de forme. Une chose est sĂ»re, les physiques de mannequin ne sont pas les seuls Ă  provoquer de l'attirance, et beaucoup d'hommes prĂ©fĂšrent les femmes charnues. PoignĂ©es d'amour et bras confortables sont donc autant de charmes desquels user pour trouver comment attirer un homme. Les artifices pour favoriser l'attiranceLa vue - ou la suggestion - du corps de la femme est un critĂšre d'attirance important. Mais d'autres critĂšres rentrent en ligne de rĂ©putation sulfureuse pour attirer un hommeL'homme est attirĂ© par ce qu'il voit, mais aussi par ce qu'il entend. Une femme rĂ©putĂ©e pour ses prouesses sexuelles ou son audace est source d'attirance sexuelle l'homme est pressĂ© de vĂ©rifier par lui-mĂȘme les allĂ©gations entendues, et de ressentir un plaisir sexuel d'une rĂ©putation d'amante insatiable, la femme peut aussi attirer par ses atouts intellectuels, sa notoriĂ©tĂ© ou ses qualitĂ©s humaines. Tout dĂ©pend des goĂ»ts de l'homme objet de sa attention Ă  ne pas trop impressionner, au risque de dĂ©stabiliser et de faire un lien d'amitiĂ© pour faire naĂźtre l'attirance et l'amourSi attirance physique et amour ne sont pas nĂ©cessairement liĂ©s, l’amour peut mener Ă  l’attirance sexuelle et inversement. De mĂȘme, l’amitiĂ©, avec le temps et de la persĂ©vĂ©rance, aboutit parfois Ă  un sentiment amoureux. Si l'attirance physique n'est pas Ă©vidente - la femme ne correspond pas aux critĂšres de l'homme ou ne parvient pas Ă  mettre ses atouts en avant - il peut ĂȘtre judicieux de miser sur la transformation d'un lien amical en relation amoureuse. Est-il possible d'attirer n'importe quel homme ?Certains contextes favorisent l'attirance une soirĂ©e alcoolisĂ©e, un cadre romantique ou un film Ă©rotique permet de susciter l'envie chez une grande majoritĂ© des hommes. Le pouvoir de sĂ©duction de la femme, quel que soit son physique et les goĂ»ts de l'homme, s'en trouve alors dĂ©cuplĂ© et le rapprochement est en tout Ă©tat de cause et dans une optique de long terme, ces contextes ne sont pas et maintenir l'attiranceLes goĂ»ts diffĂšrent selon les hommes et varient selon les pĂ©riodes pour susciter l'attirance, il faut parfois faire confiance au hasard et au fois le sentiment d'attirance acquis, encore faut-il le maintenir. En prenant soin d'elle, en gardant une part de mystĂšre et en surprenant l'autre, la femme peut continuer Ă  attirer l'homme sur le long terme. Cet article vous-a-t-il Ă©tĂ© utile ?À lire aussi
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